dimanche 13 décembre 2020

Année 2020 / Year of 2020

 Décembre 2020. 

Ouf! Que dire de plus que TOUT ce qui a été dit. 

Quelle année ! 

Nous qui oublions tout, nous devrions retenir celle-ci. 


Inutile de s’allonger sur le grand sofa du psychiatre. 

Nul besoin de long monologue pour en arriver à la même conclusion. 

À divers degrés j’en conviens, nous avons tous écopé pour la même chose. 

Car tous, sans exception, partout DANS LE MONDE avons subi ses tourments.

La folie...  COVIDienne, trumpienne, complotienne... et j’en passe.

Et plusieurs en ont été écorchés. 

Et beaucoup sont encore aujourd’hui, à l’image des œufs au plat ... tournés, pochés, mollets, cassés, brouillés, ou à plat.


Mais l’année 2020 achève, dieu merci ! 

Un vent de fraîcheur commence à souffler. 

Gardons espoir, cette grande noirceur achève. 

Regardons devant, et ne retenons que ces élans de générosité, de courage et de solidarité qui ont été observés sur notre belle planète bleue.


Que cette nouvelle année se présente selon mon plus grand souhait: aimante, résiliante, compatissante. Que la paix et le pardon vous habite. 

Bonne et heureuse année mes amis.


Marie France & Luc

P.S. Vous aurez bien sûr compris que nous restons au Québec pour cet hiver. Nous demeurons solidaires avec nos « soldats » de la santé publique. Nous reprendrons nos péripéties lorsque le bon temps sera revenu. 



December 2020.

 Phew!  What more can be add than ALL that has been already said.

 What year !  

 We who forget everything, should remember this one.


 No need to lie down on the psychiatrist's large sofa.

 You don't need a long monologue to come to the same conclusion.

 To varying degrees I agree, we've all been through the same thing.

 Because everyone, without exception, everywhere IN THE WORLD has suffered its torments.

 Madness ... COVIDIAN, Trumpian, conspiratorial ... and so on.

 And several were scratched.

 And many are still today, like fried eggs ... turned, poached, calves, broken, scrambled, flat.


 But the year 2020 is coming to an end, thank goodness!

 A wind of freshness begins to blow.

 Let us keep hope, this great darkness is coming to an end.

 Let’s look ahead, and let’s remember only those outbursts of generosity, courage and solidarity that have been observed on our beautiful blue planet.


 May this New Year come according to my greatest wish: loving, resilient, compassionate.  May peace and forgiveness dwell within you.

 Happy new year my friends. 


Marie France & Luc


 P.S. You will of course understand that we are staying in Quebec for this winter.  We remain in solidarity with our public health “soldiers”.  We will come back to new adventures when the good times have returned.

mardi 20 octobre 2020

... pas ben loin / ... not so far

 MF et Luc sont partis… pas ben loin! 

 

Maudite pandémie de merde. 

Oups, excusez les gros mots. Mais je suis certaine que vous en pensez tout autant, pour sans doute plein de raisons. Confinement, plus de restaurant, magasinage en ligne, port du masque, agressivité sur les réseaux sociaux, dépressions dans les demeures, Trump qui veut conserver son trône … et plus spécialement pour quelques personnes comme moi, plus de voyage ! 

Voilà, tout est dit. Cette année 2020 est complètement pourrie. 

Mais comme je dis souvent, il y a bien pire (guerres, tueries, dévastations, etc). 

Alors, courage, faut pas lâcher, faut juste être patients.

 

Pour ma part, je le serai, 

car vous aurez compris que cet hiver, Luc et moi le passerons…

dans un salon québécois.

N’attendez donc pas de photos exotiques, ni de grands textes explicatifs. Je n’aurai rien à dire, car on vivra tous la même chose. La neige ! 

 

Alors donc, bel automne, et bon hiver à NOUS TOUS ! 

Amitiés, 

 

 

MF and Luc are gone… but not so far!

 

 Damn pandemic of shit.

 Oops, excuse me for the bad words.  But I'm sure you think so too, for probably a lot of reasons.  Confinement, no more restaurants, online shopping, wearing a mask, aggressiveness on social networks, depression in homes, Trump who wants to keep his throne… and more especially for a few people like me, no more travel!

 There, all is said.  This year 2020 is completely rotten.

 But as I often say, there are much worse (wars, killings, devastation, etc.).

 So, courage, you must not give up, you just have to be patient.

 

 For my part, I will be, 

because you will understand that this winter, Luc and I will spend it… 

in a Quebec living room.

 So don't wait for exotic photos or large explanatory texts.  I won't have anything to say because we'll all be going through the same thing.  The snow !

 

 So, beautiful fall, and good winter to ALL of us!

 

With love, 

Marie France 

lundi 23 mars 2020

Home sweet home

English will follow

Bon, comme vous le saviez, on attendait notre vol prévu pour le 5 avril. 2 longues semaines à attendre, mais comme tout était calme au Mexique, rien ne nous stressait... enfin un peu quand même... mais mis à part l’absence de touristes repartis de leur semaine de relâche, tout nous apparaissait encore normal il y a 2 jours.

Le 21 mars au matin, je lis le journal de la région. Le 20 mars, il est écrit qu’un premier cas de coronavirus a été recensé à Playa delCarmen. Oh... ça commence ... même si aucune mesure sanitaire n’est prise au Mexique, sauf l’arrêt des classes ... 
Luc regarde internet, il trouve un article (qui datait du 19 mars) qui nous fait fléchir. 
“Inaction and a lack of timely intervention” on the part of the government, the court order says, could result in a greater spread of Covid-19 in Mexico.“The injunctive relief is granted,” the court order continues, to oblige the responsible authorities to take action against coronavirus “with the purpose of guaranteeing the human rights” of health and life.If the government fails to inform the judge within 24 hours of the measures they will take to combat Covid-19, “a fine will be imposed on it,” the court order says. (https://mexiconewsdaily.com/news/coronavirus/judge-orders-government-to-take-measures-to-combat-coronavirus/ )
C’est ça qui nous fait dire que le gouvernement mexicain n’était vraiment pas prêt pour affronter le coronavirus. 
Ok, trêve de tergiversations, on cherche notre vol (prévu pour le 5 avril) sur internet... vol qu’on ne retrouve même plus sur le site officiel, Interjet a mis en veilleuse tous ses vols d’avril (mais ne nous a jamais avisé ...). 

On avait lu que Sunwing offrait des sièges pour ceux dans le besoin d’être rapatriés, mais impossible de réserver sur internet. Qu’une seule compagnie offre le vol Cancún-Montréal: American Airlines. Va pour cette compagnie (pas le choix), le 22 mars à midi 05, on partira vers Montréal, avec une escale pour Chicago. 

Le lendemain, 22 mars, bagages préparés, on s’enligne à l’aéroport. En attendant, je lis la Presse qui m’effraie: https://plus.lapresse.ca/screens/ddb8e5ee-825e-49fb-b9a4-d7917f2694f5__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen
C’est en lisant ceci que j’ai craint que American Airlines fasse de même avec nous, et nous renvoient au Mexique! Bon, je commence à prier...

Une fois à l’aéroport, Luc a l’éclair de génie d’aller demander au comptoir de Sunwing ... ils ont 2 vols ce jour même, vol direct pour le Québec.  Bingo ! Et ils peuvent nous prendre, gratos. Tant pis pour notre vol avec American Airlines.


C’est ainsi que revenus plusieurs jours plus tôt que prévu, nous sommes maintenant au Canada. Le temps d’aller chercher mon véhicule (encore merci Carole et Laurent), on file vers Chambly où nous sommes accueillis. Merci de tout cœur à Anthony. 
Reste maintenant la quarantaine qu’on doit et va respecter. 


Alors donc, tout est ok pour nous, nous sommes rentrés. À 2 étages de ma soeur... que je ne peux pas voir. Mais tout est ok, Ça va bien aller. 
Que tout se passe bien pour chacun de nous. 


 Well, as you knew, we were waiting for our flight scheduled for April 5.  2 long weeks to wait, but since everything was calm in Mexico, nothing was stressing us ... well a bit anyway ... but apart the absence of tourists who finished their springbreak, everything seemed normal to us 2 days ago.

 In the morning of March 21, I read the regional newspaper.  On March 20, it is written that a first case of coronavirus was recorded in Playa delCarmen.  Oh ... it starts ... even if no sanitary measures are taken in Mexico, except the discontinuation of classes ...
 Luc looks at the internet, he finds an article (which dated March 19) that makes us falter.
 “Inaction and a lack of timely intervention” on the part of the government, the court order says, could result in a greater spread of Covid-19 in Mexico. “The injunctive relief is granted,” the court order continues, to oblige the responsible authorities to take action against coronavirus “with the purpose of guaranteeing the human rights” of health and life. If the government fails to inform the judge within 24 hours of the measures they will take to combat Covid-19, “a fine will be imposed on it,” the court order says. (https://mexiconewsdaily.com/news/coronavirus/judge-orders-government-to-take-measures-to-combat-coronavirus/)
 This is what makes us say that the Mexican government was really not ready to face the coronavirus.
 Ok, no more waiting, we are looking for our flight (scheduled for April 5) on the internet ... flight that can not even be found on the official site, Interjet has put all its April flights on hold (but never advised us ...).

 We had read that Sunwing offered seats for those in need of repatriation, but it was impossible to book online.  Only one company offers the Cancún-Montreal flight: American Airlines.  Let’s go for this company (no choice), on March 22 at noon 05, we will leave for Montreal, with a stopover for Chicago.

 The next day, March 22, baggage ready, we set off for the airport.  In the meantime, I read the Press that scares me:  https://plus.lapresse.ca/screens/ddb8e5ee-825e-49fb-b9a4-d7917f2694f5__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen
 It was while reading this that I feared that American Airlines would do the same with us, and send us back to Mexico!  Okay, I'm starting to pray ...

 Once at the airport, Luc has the flash of genius to go and ask at the Sunwing counter ... they have 2 flights that day, direct to Quebec.  Bingo!  And they can take us, for free.  Too bad for our flight with American Airlines.


 So back several days earlier than expected, we are now in Canada.  Time to get my vehicle (thanks again Carole and Laurent), we drove to Chambly where we are welcomed. Huge thanks to Anthony.
 Now remains the quarantine that we must and will respect.

 So now, we are safe in Québec. At 2 levels of my sister which I can’t see. But that’s ok, everything will be ok. 
May everything be ok for each of us. 



 Marie-France

jeudi 19 mars 2020

Coronavirus

Coronavirus

As usual, English will follow


Un petit mot pour vous informer qu’ici à Playa del Carmen, tout va bien. 
Il y a bien quelques cas de covid-19 au Mexique, dont 4 à Cancún, mais je pense qu’il n’y a rien encore ici en ville. Ainsi, à part les classes suspendues, tout reste pareil, les commerces ne sont pas (pas encore) pillés, et même les bars et restaurants fonctionnent toujours pour le moment. Nous, on reste tranquilles dans notre petit studio, on sort peu. Sinon, pour les courses et se dégourdir. 

Notre vol de retour à Dorval est prévu le 31 mars, arrivée vers 22h. 
Vu que notre assurance voyage nous confirme qu'on est couvert, car notre voyage a été acheté avant le 13 mars, on ne change pas nos plans. Tant que les gouvernements canadien et québécois ne nous obligent pas à revenir, on attend notre retour, ici au chaud.
Évidemment quand on rentrera, on devra se mettre en quarantaine. 

Si il y a des changements et que par malheur, on ne puisse plus être accueillis au Canada ou qu’il n’y a plus de vol (ce qui serait surprenant), on attendra d’ici. Et on se cherchera un autre vol pour plus tard.

Ne vous inquiétez pas, même si j’ai de petits moment d’anxiété, je ne veux pas y donner trop de place. On ne prend pas ça à la légère. Je lis tout ce qui se dit sur le sujet, mais on reste rationnels. 


Je souhaite que vous soyez tous en grande forme, avec de bons anticorps pour contrer ce virus qui nous touchera sans doute presque tous, si ce n’est déjà fait. Mais on n’est pas pressés, protégeons-nous et protégeons les autres en gardant nos distances. Les hôpitaux en ont déjà assez sur les bras ! 

Je vous embrasse xx 

** Changements de dernière minute... Interjet vient tout juste de nous imposer le retard de notre vol de retour Cancun-Montréal au 5 avril, plutôt qu'au 31 mars. De prime abord, on accepte. Mais, on va s'informer pour savoir qui va payer nos 5 jours « obligatoires » au Mexique.

A quick note to inform you that here in Playa del Carmen, everything is fine.
 There are a few cases of covid-19 in Mexico, 4 in Cancun, but I don't think there is anything here in town yet.  So, apart the suspended classes, everything remains the same, the shops are not (not yet) looted, and even the bars and restaurants are still operating for the moment.  In our side, we stay quiet in our small studio, we go out little.  Otherwise, for shopping and stretching.

 Our return flight to Dorval is scheduled for March 31, arriving around 10 p.m.
 Since our travel insurance confirms that we are covered, because our trip was purchased before March 13, we do not change our plans.  As long as the Canadian and Quebec governments do not force us to return, we will wait here.
 Obviously when back, we will have to quarantine. And that is fine.

 If there are changes and unfortunately we can no longer be welcomed to Canada or there is no more flight (which would be surprising), we will wait here.  And we'll look for another flight for later.

 Don't worry, even if I have small moments of anxiety, I don't want to give it too much space.  We don't take this lightly.  I read everything that is said on the subject, but we remain rational.


 I hope that you are all in great shape, with good antibodies to counter this virus which will probably affect almost all of us, if it is not already done.  But we are in no rush, protect yourself and protect others by keeping distance.  Hospitals already have enough on their hands!


 Regards xx

*** Last minute info: Interjet has just forced us to delay our return flight from Cancun to Montreal by April 5, rather than March 31.  At first glance, we accept.  But, we will find out who will pay for our 5 “compulsory” days in Mexico. Stay tune...

dimanche 15 mars 2020

Le 31 mars...

Plus que deux semaines avant un autre départ vers chez-nous. Chez-moi, quel drôle d’expression. Car il faut un chez-nous ça l’air. Pour avoir des repères, pour se sentir enraciné. 
En cet ère de coronavirus, ça vaut la peine d’y réfléchir... si je devais absolument être en quarantaine, pour longtemps disons... j’aime beaucoup Playa del Carmen, je m’y sens à ma place, un 2e chez-moi. Mais je dois l’avouer franchement, mon 1er reste encore le Québec. Près de ma soeur, près de mon cœur. Car oui, j’ai le Québec à cœur. J’aime mon pays pour tout ce qu’il est (bon d’accord, j’éliminerais bien quelques crapets, mais ça l’air que je n’en ai pas le droit). 
Alors dans 2 semaines, je rentre chez-moi, au Québec, avec mon amour. 
On devra se mettre en quarantaine. Le gouvernement le demande. On s’y pliera. Mais entre vous et moi, le Mexique est l’un des pays le moins touché pour le moment, alors je ferai la quarantaine pas parce que je suis dangereuse mais surtout parce que je suis à risque d’être contaminée par les autres! 
On se voit très bientôt.

Je vous fais la bise virtuelle, celle-là n’est pas contagieuse 


Only two weeks before another departure to our home.  Home, what a funny expression.  Because it is said that we need a home.  To have bearings, to feel grounded.
 In this era of coronavirus, it's worth thinking about it ... if I absolutely had to be in quarantine, for a long time let's say ... I really like Playa del Carmen, I feel in my place, a 2nd  home.  But I must admit it frankly, my 1st is still Quebec.  Close to my sister, close to my heart.  Because yes, I have Quebec at heart.  I love my country for all that it is (okay, I would eliminate a few morons, but it seems that I am not allowed to).
 So in 2 weeks, I'm going home, to Quebec, with my love.
 We will have to quarantine.  The government is asking for it.  We will comply.  But between you and me, Mexico is one of the least affected countries at the moment, so I will be in my quarantine not because I am dangerous but especially because I am at risk of being contaminated by others!
 I'll see you soon.

 I give you a virtual kiss, this one is not contagious


Marie France 

samedi 29 février 2020

Perdu

As usuel, English will follow

Cette fois, je l’ai bel et bien perdu. Lui qui m’était tellement utile, spécialement ici au Mexique. Lui qui me suivait partout ou presque, où j’allais; lui qui ne me quittait presque jamais. Pourtant je croyais l’avoir bien protégé, couvert de mes soins, souvent trop protecteurs sans doute, et pourtant pas encore assez, la preuve... Je l’ai perdu!

Il y en a qui le botte au pied, tel le clown qui s’amuse à le faire avancer plus vite que lui; il y en a qui le dépose sur leurs genoux, comme cette timide nymphette qui arrive d’un autre temps; d’autres le gardent dans les mains, comme un objet qu’on ne cherche qu’à déposer mais qu’on ne sait pas sur quel meuble; et d’autres, beaucoup plus nombreux, le négligent, le méprisent, l’ignorent. 

Si seulement les gens savaient son importance; si seulement les gens se rendaient compte de ses qualités, si seulement les gens n’étaient pas aveuglés... 
car ils le sont sûrement sans lui. Moi je ne l’étais pas, car moi, je le déposais sur ma tête! 

Aujourd’hui je suis triste, car de ma balade à Chetumal au début de la semaine, j’ai perdu...  mon chapeau préféré.
Me faudra maintenant le remplacer. 


This time I did lose it.  He was so helpful to me, especially here in Mexico.  Who followed me almost everywhere, wherever I went; who almost never left me.  Yet I thought I had protected him well, covered with my care, probably too protective, and yet not enough, the proof ... I lost it!

 There are some who kick it, like the clown who likes to make him move faster than him;  there are some who place it on their knees, like this shy nymphet who arrives from another time;  others keep it in their hands, like an object that one only seeks to deposit but does not know on which piece of furniture;  and many, many more, neglect it, despise it, ignore it.

 If only people knew its importance;  if only people realized its qualities, if only people were not blinded ...
 because they surely are without him. I was not like them because me, I was used to put it on my head. 

 Today I’m sad because of my trip to Chetumal earlier this week, I lost ... my favorite hat.

 I will now have to replace it.

mardi 25 février 2020

Bacalar & Chetumal

Je ne veux pas faire baver, mais Luc et moi se la coulons vraiment douce. Le stress est une denrée non nécessaire dans notre vie. Mais on aime bien aussi parfois les petits challenges. 
Ainsi ce lundi matin, avant le lever du coq (qui disons-nous-le franchement, ne se couche jamais), nous partons en courte expédition. Pas d’ordinateur pour Luc, pas de tablette pour moi, pas non plus de sac à dos, à peine un « baise-en-ville » incluant nos maillots, une brosse à dents et mon cellulaire (un très pratique gps gracieuseté de Google Maps). On prend le bus en direction de Bacalar, 4h de bus au sud de Playa del Carmen. Rien de décidé, rien de réservé, tout à l’aventure, on sait qu’on ne part pas longtemps, mais on ne sait quand même pas quand on rentrera. 
Sur le bord du lac Bacalar
On the shore of the lake Bacalar

Débarqués dans la petite ville, on se dirige à pied vers la lagune, lieu où convergent tous les touristes du coin. Quelle beauté que de voir les couleurs de ce lac. 
Le lac Bacalar est un lac long et étroit dans l'État de Quintana Roo, au Mexique. Elle mesure environ 42 km de long du nord au sud et moins de 2 km de large (au maximum). Le lac est réputé pour sa couleur bleue saisissante et sa clarté de l'eau, en partie le résultat d'un fond de calcaire blanc. Wikipédia 
Un repas (dont un bon ceviche aux crevettes) avec vue sur la lagune, agrémenté d’une bonne bière, puis on ose une petite baignade qui nous enchante. 

Sur le bord du lac Bacalar
On the shore of the lake Bacalar

Après s’être séché relativement, on part à pied pour voir les cenotes un peu plus au sud. 
Les cénotes sont des gouffres d'effondrement, totalement ou partiellement remplis d'eau. Il peut s'agir d'eau douce, ou parfois d'une couche superficielle d'eau douce et d'une couche inférieure d'eau de mer s'ils communiquent avec l'océan par des failles ou autres conduits. 
Lorsqu'ils sont entièrement immergés dans l'eau de mer, on les désigne comme « trous bleus » (par exemple dans la péninsule du Yucatán au Mexique).
Les cenotes se trouvent finalement aux abords de la lagune. De ceux qu’on a vu, on y voit peu de différences d’avec la lagune comme tel, mais la vue est toujours aussi splendide. 

Une fois satisfaits, on décide littéralement de se faire prendre par un taxi (pour une bouchée de pain) sur le bord de la route. Cette fois, on poursuit notre route vers la ville voisine, à +/- 35 km de Bacalar. Chetumal est une assez grande ville à l’extrémité sud du Mexique. La ville en bordure de la mer, est aussi située aux abords de la frontière d’avec le Belize. Plutôt jolie et propre, elle souffrait de la popularité du carnaval qui devait passer le soir même. Je dis « souffrir » parce que la ville étant sans doute dans ses préparatifs, elle se trouvait du fait même déserte ! 
Par contre au défilé, la ville était bien là. Fiou ! 

Sur le bord du lac Bacalar
On the shore of the lake Bacalar
Une fois la fête passée, Luc et moi avons les pieds en feu du « marchement » de la journée. On est contents d’avoir vu ce qu’on voulait voir, et on décide ... de rentrer ! 
Presque 6h de bus plus tard, à moitié endormis sur les bancs du bus, il est 3h du matin quand on rentre à Playa del Carmen. Il y a eu grasse matinée ce matin !

I don't want to drool, but Luc and I are having a really sweet time.  Stress is an unnecessary commodity in our lives.  But we also like small challenges sometimes.
 So this Monday morning, before the rooster rises (which we say frankly, never goes to bed), we leave on a short expedition.  No computer for Luc, no tablet for me, no backpack either, barely a "city pack" including our swimsuits, a toothbrush and my cell phone (a very practical gps courtesy of Google  Maps).  We take the bus towards Bacalar, 4 hours by bus south of Playa del Carmen.  Nothing decided, nothing reserved, all adventure. We know we don't leave long, but we still don't know when we will return.

CHETUMAL
Aqui inicia México 
Ici commence le Mexique
Here begins Méxic
 Landed in the small town, we walk to the lagoon, a place where all the tourists converge.  What a beauty to see the colors of this lake.
 Bacalar Lake is a long, narrow lake in Quintana Roo State, Mexico.  It is approximately 42 km long from north to south and less than 2 km wide (maximum).  The lake is renowned for its striking blue color and its clarity of water, partly the result of a white limestone background.  Wikipedia
 A meal (including a good shrimp ceviche) with a view of the lagoon, accompanied by a good beer, then we dare a little swim which delights us.

CHETUMAL
Aqui inicia México 
Ici commence le Mexique
Here begins México 
 After being relatively dry, we leave on foot to see the cenotes a little further south.
 Cenotes are sinkholes, totally or partially filled with water.  It can be fresh water, or sometimes a surface layer of fresh water and a lower layer of sea water if they communicate with the ocean through faults or other conduits. When fully submerged in seawater, they are referred to as "blue holes" (for example in the Yucatán peninsula in Mexico).

Au carnaval de Chetumal
The cenotes are finally found near the lagoon.  From those we have seen, we see little difference from the lagoon as such, but the view is still as splendid.

Once satisfied, we literally decide to get caught by a taxi (for almost nothing) on the side of the road.  This time, we continue our road to the neighboring town, +/- 35 km from Bacalar.  Chetumal is a fairly large city at the southern end of Mexico.  The city by the sea is also located on the border with Belize.  Rather pretty and clean, she suffered from the popularity of the carnival which was to take place the same evening.  I say "suffer" because the city being undoubtedly in its preparations, it was by the same fact deserted!
 By cons parade, the city was there.  Youppi !

Once the party was over, Luc and I were on fire for the day's "walk".  We are happy to have seen what we wanted to see, and we decide ... to go back!

Notre kilométrage à marcher en ce beau lundi 
Our walking in this Monday  
 Almost 6 hours by bus later, half asleep on the bus benches, it is 3 am when we return to Playa del Carmen.  This morning was a lazy one !



Marie France 

Magie - Magic

Quel joie, quel bonheur que de me sentir chez-moi, même lorsque je suis à des lieues, que dis-je, à des latitudes de mon domicile principal. Je suis d’une grande adaptation, presque partout où je vais, j’ai la capacité de m’organiser pour y être bien, qu’importe le lieu. 
Mais la meilleure façon, c’est quand je mets ma touche personnelle à l’environnement. Et pour ce faire, j’ai besoin de faire un peu de magie: un contenant, un peu de poudre de ci, un bout de cela, de l’eau bénite... quelques tours de chapeau...  et ma touche finale. 
Et le résultat ma foi est assez satisfaisant! 

Je vous donne ma formule: dans un récipient recyclé et troué à la base; un peu de terre, un tout petit bout de plante (trouvée dans une plate-bande municipale en fouillis - c’est à dire en besoin d’un bon service d’entretien en horticulture), et un bon arrosage. Et voilà ! Dans qq jours, déjà la plante s’épanouira dans son - mon - nouveau chez-moi ! 
Boutures glanées dans des plate-bandes en fouillis -
Cuttings gleaned from jumble beds

What a joy to feel at home, even when I am far away, what do I say, at latitudes from my main home.  I am very adaptable, almost everywhere I go, I have the capacity to organize myself to be well, no matter the place.
 But the best way is when I put my personal touch on that environment.  And to do this, I need to do a little magic: a container, a little powder of this, a piece of it, holy water ... a few hat tricks ... and my final touch.
 And the result my faith is quite satisfactory!


 I give you my formula: in a recycled container with holes at the bottom;  a bit of soil, a tiny bit of plant (found in a clutter of municipal beds - that is, in need of good horticultural maintenance), and good watering.  And There you go !  In a few days, the plant will already flourish in its - my - new home!

Marie France 💐

mercredi 19 février 2020

Vilain virus

Nous sommes en février, il fait beau et chaud au Mexique. 
Une torpeur me retient assise sur mon fauteuil préféré du studio... une chance que je l’aime, c’est le seul. La climatisation a beau fonctionner, les quelques rares bouffées de chaleur et la large porte patio (qui laisse entrer des rayons par la vitre) apporte un climat tempéré dans la pièce. 
Ainsi tout va bien, compte tenu des circonstances. 
C’est que finalement tout ne va pas aussi bien que je cherche à vous convaincre. Je suis plutôt terrassé par un ignoble virus. Ce genre de virus qui cloue au lit n’importe quel homme fort et bien constitué. Mon nez coule de façon aussi continue que le robinet d’une chantepleure qu’on a laissé à demi ouverte. Et cet appendice est aussi rouge que si j’avais passé une journée entière à me faire bronzer sur la plage, en protégeant tout mon corps sauf le nez. J’éternue à tout moment, et la gorge me gratte aussi un peu. Bref, j’ai un vilain rhume.
Mais comme je suis une femme, c’est connu qu’on est toujours plus forte que nos alter égo masculins, tout va aussi très bien ! J’espère juste ne pas contaminer mon amoureux...

Je prendrai ça mollo, et le vilain virus finira par passer, comme d’hab, et je ferai ma journée normale, comme d’hab ! Pas de panique, on connaît les nouvelles de l’Asie concernant le coronavirus... ici rien de tel. Promis juré, je vais me soigner. 

Bonne journée ! 

We are in February, in a hot and sunny day in Mexico.
  A torpor keeps me sitting on my favorite studio armchair ... lucky that I like it, it's the only one. The air conditioning works fine, the few rare hot flushes and the large patio door (which lets in rays through the glass) brings a temperate climate in the room.
  So all is well, given the circumstances.
  In the end, everything is not going as well as I am trying to convince you. I am rather struck down by a vile virus.  This kind of virus that bedrows any strong, well-formed man.  My nose runs as continuous as the tap of a weeping plant that we left half open. My appendage is as red as if I had spent a whole day sunbathing on the beach, protecting all my body except the nose.  I sneeze at any time, and my throat is also scratching a bit; in short, I have a bad cold.
  But as I am a woman, it is known that we are always stronger than our male alter ego, everything is also fine!  I just hope not to contaminate my lover ...

  I'll take it easy, and the nasty virus will eventually pass, as usual, and I will do my normal day, as usual!  Do not panic, we know the news from Asia concerning the coronavirus ... here nothing like it.  I swear, I'll take care of myself.

  Have a good day!

Marie France 


mercredi 12 février 2020

Playa del Carmen

Playa del Carmen 

English will follow

Débarqués depuis qq jours au Mexique, la vie normale a finalement repris son cours. 
On a recommencé à manger, « bien manger » je veux dire. Avec des fruits et légumes frais, et du pain brun, et du lait et des œufs, etc ! 
On a loué un grand studio avec un coin cuisinette à 500 mètres de la plage, pour pas cher. 
Dès le 1er jour, on a fait une razzia à l’un des supermarchés du coin (tous bondés de produits, fiers symboles de notre société capitaliste de consommateurs, exactement comme on les connaît et comme on les aime au Québec), et on s’est remis à se nourrir décemment. 

Y a pas a dire, Cuba aura été difficile pour nous ! 

On vient donc d’arriver à Playa del Carmen depuis quelques jours, et on s’y reposera pour le reste de l’hiver. Luc a bien l’intention de continuer à s’entraîner, et j’ai encore quelques livres... à lire ;)

De retour au Québec pas avant le 1er avril ! 

On vous embrasse tous bien fort

Landed a few days ago in Mexico, normal life has finally resumed its course.
 We started eating again, "eating well" I mean.  With fresh fruits and vegetables, and brown bread, and milk and eggs, etc!
 We rented a large studio with a kitchenette 500 meters from the beach, for a low price.
 From day 1, we raided one of the local supermarkets (all packed with products, proud symbols of our capitalist consumer society, exactly as we know and like them in Quebec), and we restarted to eating decently.

 There is nothing else to say, Cuba will have been difficult for us !

 We have just arrived in Playa del Carmen a few days ago, and we will rest there for the rest of the winter.  Luc intends to continue training, and I still have a few books to read ;)

 Back in Quebec ... not before April 1!

 We kiss you all

Marie France et Luc  xx 

jeudi 6 février 2020

¡ Adios !

English will follow
Retour sur notre départ en catastrophe
Le 3 février en mi après-midi, on partait de Cienfuegos, et on arrivait à Trinidad. Une promenade dans le village nous montre un endroit dévoué au tourisme, où la vie cubaine est pratiquement nulle. Les rues de pierre défoncées rendent la place sympathique, mais difficilement praticable. M’enfin, c’était joli. 
Après 3 heures de marche, on avait tout vu, et refusé plusieurs offres de restaurants et bars partout sur notre passage. Ça et des étalages de souvenirs, c’était tout ce qu’il y avait. 
On s’est dit que tant qu’à être ici, on allait magasiner un billet sur internet, ou à un comptoir de ventes.... 
Devinez quoi... 
Comme on n’a jamais été capable d’accéder au réseau internet, ni de s’acheter un billet de vol dans un quelconque comptoir de la ville, on en a vraiment eu ras le pompon. On décide alors de repartir le lendemain, première heure (ben oui, le comptoir de ventes pour le bus était fermé ce soir-là...)
Le 4 février, à 6h30 du matin, on achète notre passage, direction La Havane. Embarquement à 8h (avec du personnel d’autobus qui tente de nous soustraire de l’argent pour du pourboire nullement gagné! Grrr 😖)
Arrivés à La Havane vers les 15h, toujours aussi pompés, on prend le bus local, direction l’aéroport. Pour qq 5 sous canadiens dans un bus surchargé, on a quand même conversé agréablement avec le sympathique chauffeur du bus. Sa gentillesse nous a fait du bien, on en avait besoin. 
À notre arrivée devant le comptoir de Interjet, il est 4h58. Ça fermait à 17h. Les vendeuses au comptoir ont accepté de nous servir. Alléluia! On voulait partir! Et on a pris le 1er vol disponible. Tant pis pour le coût.
A 20h, on s’envolait vers Cancun. Déjà on respirait mieux. 
Rendus à Cancún, le bus pour Playa del Carmen était sur le point de partir. Il nous a attendu. 

Depuis notre décision de s’enfuir, à force d’écœurement, tout s’est enchaîné comme par magie. Dieu et la vie étaient d’accord avec nous.
Adios Cuba ... tu ne nous reverras plus jamais.

P.S. de tous les pays qu’on a visité, et Dieu sait qu’on en a fait quelques uns, c’est celui qu’on a le plus détesté. Ça a dépassé notre expérience de l’Égypte, et c’est pas peu dire ! 


Back on our disaster departure
 In the afternoon of February 3, we left Cienfuegos, and we arrived in Trinidad.  A walk in the village shows us a place devoted to tourism, where Cuban life is practically nil.  The broken stone streets make the place nice, but difficult to walk.  But, it was pretty.
 After 3 hours of walking, we had seen everything, and refused several offers of restaurants and bars everywhere in our path.  That and displays of memories, that was all.
 We thought that while we were here, we might shop for a ticket on the internet, or at a sales counter ....
 Guess what...
 Since we have never been able to access the Internet, or buy a flight ticket at any counter in the city, we were really fed up.  We then decided to leave the next day, the first hour (well yes, the sales counter for the bus was closed that evening ...)
 On February 4, at 6:30 am, we bought our passage, direction LaHavana.  Boarding at 8 a.m. (with bus staff trying to steal money from us for tips not earned! Grrr 😖)
 Arriving in LaHavana around 3 p.m., still pumped, we took the local bus, direction the airport.  For qq 5 Canadian pennies in an overloaded bus, we still conversed pleasantly with the friendly driver of the bus.  Her kindness comforted us, we needed it.
 When we arrived at the Interjet counter, it was 4:58 am.  It closed at 5 p.m.  The counter salespeople agreed to serve us.  Alleluia!  We wanted to leave!  And we took the 1st available flight.  Too bad for the cost.
 At 8 p.m., we flew to Cancun (Mexico).  We were already breathing better.
 Back in Cancún, the bus to Playa del Carmen was about to leave.  He waited for us.

 Since our decision to flee, with disgust, everything has happened like magic.  God and life agreed with us.
 Adios Cuba ... you will never see us again.

 P.S. of all the countries we have visited, and God knows that we have made a few, this is the one we hated the most.  It went beyond our experience in Egypt, and that is saying something!