jeudi 30 janvier 2020

Tout inclus / All inclusive

English will follow

 Quel bonheur, ma soeur et son mari sont venus nous rejoindre à Varadero, paradis pour les touristes. À la Villa Tortuga, un resort tout inclus. 
Vraiment TOUT inclus.  

C’est la faute à personne, mais les 2 premiers jours, le temps a fait encore des siennes. Un vent digne d’annuler des régates de voile. Et il faisait froid, assez pour doubler et même tripler nos couches de vêtements. Heureusement, ça s’est replacé et le soleil est revenu. Par contre à la Villa Tortuga, ça n’a fait que commencer ...

Au Tout inclus : il y a la bouffe... froide, sans goût, sans variété, où on doit faire la queue (1/2 heure) pour avoir le seul plat chaud. Une machine à café où contrairement à plein d’endroits, le café est bon, mais... la machine fonctionne un jour sur deux. Même chose pour le (seul) grille-pain.

Au Tout inclus : il y a les boissons... si on veut boire, soit il n’y en a pas, soit il n’y en a plus, soit il faut changer de bar... bref, faut pas avoir trop d’attentes.

Au Tout inclus : il y a le confort 3 étoiles... où les serrures électroniques (de porte de chambre) ne fonctionnent que quand elles veulent, où le ménage est raréfié, où les installations ne sont pas entretenues.

BRef, le bonheur de retrouver ma famille a été entaché par plein de frustrations, chacune plutôt banale, mais qui à l’accumulation, nous ont rendus tendus et aigris. 
Un hôtel tout inclus complètement pourri, nullement à la hauteur des promesses à l’achat. Luc et moi étions mille fois mieux dans nos casas particulares! 

On n’a jamais eu si hâte de terminer un forfait vacances !

Demain, on quitte Varadero pour la ville de Cienfuegos.


What a joy, my sister and her husband came to join us in Varadero, paradise for tourists.  Villa Tortuga, all inclusive resort.
 Really ALL included.

 It’s nobody’s fault, but the first 2 days, weather was still bad.  A wind worthy of canceling sailing regattas.  And it was cold, enough to double and even triple our layers of clothes.  Fortunately, the sun came back.  By cons Villa Tortuga ...

 At the All included : there is the food ... cold, tasteless, without variety, where you have to queue (1/2 hour) to have the only hot dish.  A coffee machine where, unlike many places, the coffee is good, but ... the machine works every other day. Same for the (only) toaster.

 At the All inclusive : there is the drinks ... if you drink wine, it's only at the restaurant.  And there is often no more beer (or you have to queue for a small glass), or pina, colas, or ... in short, do not expect a real bar provided.

 At the All included : there is a 3-star comfort ... but electronic locks (of the door) only work when they want, where housekeeping is scarce, where public facilities are ...  maintenance-free.

 Finally, the happiness of finding my family is marred by a lot of frustrations, all of which are commonplace, but when accumulated, made us tense and embittered.
 A completely rotten all-inclusive, not at all up to the promises of purchase.  Luc and I were a thousand times better in our private houses !

 We’ve never been so excited to complete a vacation package!

Tomorrow, we leave Varadero for Cienfuegos.

Marie France et Luc

dimanche 19 janvier 2020

Nouvelles de nous

English will follow

Varadero, longue station balnéaire de magnifique sable blond. Beaucoup de québécois, beaucoup de russes (pas trop rustres). Normal, on a des visas à durée étendue, contrairement aux autres nationalités (3 mois qu’on peut renouveler jusqu’à un total de 6 mois, plutôt que 1 mois avec possibilité de ne renouveler qu’1 autre mois pour les autres). Ou est-ce parce qu’il y a beaucoup de canadiens et de russes que nos visas sont étendus? L’œuf ou la poule? 
L’important, c’est qu’on en profite, comme plein d’autres oiseaux migrateurs.

Ici on vise toujours le « zéro déchet ». Pas pour être à la mode. Non. Parce qu’on n’a pas le choix, y a toujours rien ! Alors, on ne consomme pas.  (Bon, encore une fois, j’exagère... mais si peu... les magasins de Varadero sont tout de même « un peu mieux nantis » que dans les villes et villages où les touristes se font rares). Mais...
  • Impossible de trouver un chasse-moustiques; pas de « i-appareil » ni de fils « i-machins » (même pas capable de joindre par internet le « i-store »!); pas toujours d’eau en grand contenant, pas souvent de cola, et encore moins de chips; faut chercher longtemps avant de trouver LE commerce ayant du savon... et quand on le trouve, il possède des dizaines de barres à lui seul, etc. Chaque fois, je m’use à chercher LE commerce qui pourrait peut-être avoir ce que je veux... et pourtant, je consomme peu. Vous le savez, je suis adepte de la simplicité volontaire depuis longtemps.
  • Dans tout Varadero (une 20aine de km de long), une seule boulangerie où vous n’aurez que du pain blanc... tranché ou hamburger. Et qq rares pâtisseries.
  • Il y a 1 marché de fruits et légumes hebdomadaire. Surtout n’y faites pas le difficile. Vous y trouverez que bananes, tomates, poivrons, ananas, yuccas... et c’est à peu près tout. Ouvert le samedi matin.  Dépêchez-vous, à 11h y a plus rien. Sinon, allez à Santa-Marta (village voisin), et ... bonne chance!  
  • Les supermarchés vendent... peu de produits. Quelques rares conserves, 1 boîte de pâtes (si vous êtes chanceux, ce sera des spaghettis), 2 sortes de céréales (yé!), 2-3 sortes de biscuits secs, « du jus » (breuvages à saveur de...), assez souvent 1 saveur de yogourt, huile, lait condensé, très rarement du fromage gouda (au goût plutôt discutable)... et des produits ménagers.
  • Impossible de trouver œufs, farine, sucre, riz. Ces produits semblent réservés aux locaux via un livret de coupons qu’ils doivent présenter (comme au temps de l’après-guerre) dans un entrepôt. Ces produits sont gratuits aux citoyens, si je ne me trompe pas. 
  • Pour tous les autres items que vous rêveriez acheter (beurre, crème, viandes froides, beurre d’arachides, etc... mais aussi petit couteau, items pour vélo (salut Renée), gant de toilette, etc... continuez de rêver !
Alors comme je disais, ici on ne consomme pas, on fonctionne à la cubaine en se débrouillant avec rien, et on vit de nos réserves. Bon, on en a de moins en moins. Mais c’est super pour faire un régime minceur.
N.B. Avis en passant, quiconque veut ouvrir un magasin à 1 dollar, il fera fortune ici, si le régime vous laisse un peu de vos profits...

Et bien sûr, il y a plusieurs restaurants. La plupart pour touristes. Sans grande variété entre eux. Et sans saveur.  Ici, ne cherchez aucune bannière étrangère, bien sûr. 

Mais ceci dit, je ne me plains pas. Je ne fais que constater, et vous expliquer. 
Comme on aime à se le répéter, ici on est à Cuba, pays socialiste.

Maintenant, je m’en vais contempler la mer. C’est pas ce qui manque ici !


P.S. Juste un mot pour vous saluer, ici tout va bien. J’ai récupéré de ma rencontre avec la méduse, il ne me reste que qq cicatrices sur mon pied et une sensibilité due à l’injection, sur ma fesse. Ça disparaîtra bientôt sûrement. 

On attend ma soeur et son mari ce lundi pm, youppi ! Ils seront ici pour 10 jours. On a hâte ! De plus, j’en ai profité pour lui faire une courte liste de produits à m’amener... Devinez quoi ? ... vous avez des indices plus haut  ;)

Ensuite, au 31 janvier, on partira visiter le pays (enfin direz-vous). Notre billet de bus est acheté, direction Cienfuegos! 

On vous embrasse, on pense à vous dans la gadoue ... ou n’importe où dans le monde. 

Grosses Bises 


Varadero, long seaside town of magnificent blond sand.  Lots of Quebecers, lots of Russians (not too rude).  Normal, we have extended-term visas, unlike the other nationalities (3 months which can be renewed up to a total of 6 months, rather than 1 month with the possibility of renewing only 1 time for 1 month, for the others).  
Or is it because there are a lot of Canadians and Russians that our visas are extended?  Which came first, egg or chicken?
 The important thing is that we take advantage of it, like many other snowbirds.

 Here we always aim for "zero waste".  Not to be fashionable.  No.  Because there is no choice, there is nothing!  So we don't consume.  (Well, again, I’m exaggerating ... but not that much ... Varadero’s shops are still "a little better" than in the towns and villages where tourists are scarce). But...
 * Impossible to find a mosquito repellant; no "i-device" or "i-wires" (not even able to reach the "i-store" by internet!); not always water in a large container,  not often cola, and even less chips; you have to look long before finding THE store with soap ... and when you find it, it has dozens of bars, etc.  Each time, I use to seek THE trade which could perhaps have what I want ... and yet, I consume little.  As you know, we have been followers of voluntary simplicity for a long time.
 * In all Varadero (about 20 km long), only one bakery where you will only have white bread ... sliced ​​or hamburger.  And some rare pastries.
 * There is 1 weekly fruit and vegetable market.  But, don't be picky.  You'll find bananas, tomatoes, peppers, pineapples, yuccas ... and that's about it.  On Saturday morning.  Hurry up, at 11am there is nothing left.  Otherwise, go to Santa-Marta (neighboring village), and ... good luck!
 * The supermarkets sell ... few products.  Some rare preserves, 1 box of pasta (if you are lucky, it will be spaghetti), 2 kinds of cereals (yé!), 2-3 kinds of dry cookies, “juice” (beverages with flavor of ...), quite often 1 flavor of yogurt, oil, condensed milk, very rarely gouda cheese (with a rather questionable taste) ... and household products.
 * Cannot find eggs, flour, sugar, rice.  These products seem to be reserved for locals via a coupon booklet (voucher) which they must present (as in post-war times) in a warehouse.  These products are free to citizens, if I'm not mistaken.
 * For all the other items you would dream of buying (butter, cream, cold meats, peanut butter, etc ... but also small knife, items for a bike (hi Renée), washcloth, etc ... continue to dream !

 So as I said, here we do not consume, and we live on our reserves.  Well, we have less and less.  It’s great for dieting.
 N.B. By the way, anyone who wants to open a dollar store will make a fortune here, if the regime let’s you some of your profits...

 And of course there are several restaurants.  Most for tourists.  Without much variety between them.  And tasteless.  Here, don’t look for foreign banners, of course.

 But having said that, I'm not complaining.  I'm just seeing, and explaining you.
 As we like to repeat, here we are in Cuba, a socialist country.

 Now I’m going to contemplate the sea. That’s not missing here!


 P.S. Just a word to greet you, here everything is fine.  I recovered from my meeting with the jellyfish, I only have a few scars on my foot and still a sensitivity on my buttocks (due to my injection). It will surely disappear soon.

 We are waiting for my sister and her husband this Monday pm, youppi!  They will be here for 10 days.  We look forward !  In addition, I took the opportunity to make them a short list of products to bring me ... Guess what ... you have clues above ;)

 Then, on January 31, we will leave Varadero to visit the country (well you say).  Our bus ticket is purchased, direction Cienfuegos!

 We think of you in the slush ... or anywhere in the world.

 Big hugs

Marie France et Luc 

vendredi 10 janvier 2020

Réponse à la photo choc

Quelle horreur mets-en!
Quand j’ai vu la bestiole, je savais qu’il ne fallait pas y toucher, mais elle a foncé sur moi avec la vague. Impossible de l’éviter !
Heureusement il n’y en a pas beaucoup sur la plage (sauf s’il y a eu de gros vents la veille) et c’est moins pire qu’en Floride. Pas de souci, on peut marcher pieds nus, on les voit quand il y en a.

je vais beaucoup mieux. Déjà après qq heures, ça allait. L’hôpital n’avait pas à me garder, en fait, mes compressses d’eau chaude étaient plus efficaces que les leurs (lol, je les refaisais plus souvent)
J’ai encore des cicatrices, mais ça s’en va tranquillement. Quand à la douleur, 12h plus tard, je pouvais dormir, et au réveil le lendemain, je ne sentais plus rien. Alors finalement, tout est bien qui finit bien !

Merci de penser à moi

Marie France xx 

jeudi 9 janvier 2020

Photo choc

English will follow

Il flottait sur la vague, tout bleu. Son corps, ressemblant à une épaisse nageoire faite de gélatine, était orné de dentelles bleues foncé et quoique je ne les voyais pas, des filaments devaient flotter autour de lui. Il se dirigeait lentement vers la grève. Armée de mon cellulaire j’ai voulu m’en approcher et le prendre en photo. Catastrophe, la vague me le pousse sur le pied gauche. Une onde de douleur me transperce presqu’immédiatement. Luc étant parti s’entraîner sur la plage, je ne l’attends pas. Vite je ramasse nos effets et me dirige vers notre chambre. Une rapide consultation à la voisine m’informe que je dois aller à la clinique pour un traitement anti-allergique. Sans son avis, j’aurais fait de même.

N.B. Selon la loi de Murphy, c’est toujours quand on a besoin de taxi qu’on n’en trouve pas. Finalement, il s’en présente un ! Malgré mon état de douleur, le chauffeur qui a voulu m’escroquer n’a pas réussi. A mon insistance, il a fini par trouver du change... grrr.

À l’hôpital, on s’occupe de moi immédiatement. Une civière de métal blanc est d’un confort inouï quand on a mal et qu’on croit s’écrouler à tout moment. Une douleur envahissante et la sensation de brûlure sur mon pied sont montées dans ma jambe et au bas du ventre. Je tremble de tout mon corps, des tremblements que je n’arrive pas à contrôler. Je subis une grosse réaction allergique. On ne tarde pas à me faire une injection à la fesse et à poser une compresse d’eau chaude sur mon pied. 
Comme disent les membres de la clinique «  poco a poco » (peu à peu), je réponds à l’injection (comprendre que ça m’a bien pris 1/2 heure avant de cesser de trembler). La brûlure-douleur tarde cependant à s’apaiser malgré les compresses chaudes à répétition. On m’avise que ça s’améliorera graduellement en moins de 48h. Me faudra être patiente...
Puis, au bout d’un moment, sans presse, on me libère gentiment de mon lit et m’invite à payer la consultation ainsi qu’un antihistaminique et une crème topique. Et je quitte la clinique et son personnel attentionné et compétent. Pour une bouchée de pain. Peut-être 2h se sont passées. 

De retour à la chambre, Luc n’est pas encore revenu de son entraînement. Il apprendra tout à son retour. Je souffre toujours. Les compresses d’eau chaude me soulageront jusqu’à tard en soirée. Je sens comme si mon pied avait été écrasé par un poids lourd! 
Finalement la douleur commence à s’éteindre et je réussis à m’endormir. D’un sommeil entrecoupé mais quand même. La nuit prochaine n’en sera que meilleure.

Au matin, c’est nettement mieux. Compte tenu de l’amélioration de mon état, le traitement continuera son effet pour les prochaines heures, j’en suis très confiante. Ainsi se terminera ma rencontre non désirée avec la méduse bleue « man-O-war » autrement nommée en espagnol « bakito portuguese ».

Méchant bakito portuguese! Tu me laisses des cicatrices, et même pas la photo gros plan que je souhaitais.

Marie France 


Méduse - Bakito portuguese (man-O-war)

Après (after) 3h
Après (after) 48 h


It was floating on the wave, all blue.  Its body, resembling a thick fin made of gelatin, was adorned with dark blue lace and although I did not see them, some filaments were following him.  It came slowly towards the shore.  Armed with my cell I wanted to approach it and take a picture.  
Disaster, the wave pushed him on my left foot. Pain pierced me almost immediately.  Luc having left to train on the beach, I didn’t wait for him.  Quickly I picked up our belongings and headed to our room.  A quick consultation with the neighbor informs me that I must go to the clinic for anti-allergic treatment.  Without her advice, I would have done the same.

  N.B. According to Murphy's law, it is always when you need it, there is no taxi.  Finally, I find one !  Despite my pain, the driver who wanted to swindle me did not succeed.  With my insistence, he ended up finding some change ... grrr.

  At the hospital, the personal took care of me immediately.  A white metal stretcher is of incredible comfort when you are about to collapse.  Invasive pain and burning sensation on my foot went up in my leg and lower abdomen.  My whole body shook in tremors that I couldn’t control.  I'm having a big allergic reaction.  Immediately, somebody gave me an injection and put a hot compress on my foot.
  As the members of the clinic said " poco a poco (little by little) ", I responded to the injection (understand that it took me 1/2 hour before I stopped shaking).  In the afternoon, burn-pain subsided despite repeated hot compresses.  I am told that it will gradually improve in less than 48 hours. I have to be patient ...
  Then, after a while, personal gently freed me from my bed and invited me to pay the consultation as well as an antihistamine and a topical cream. I left the clinic and its attentive and competent staff.  For almost nothing.  Maybe 2 hours have passed.

  I went back to our room, but Luc has not yet returned from his training.  He will learn everything when he returns.  I was still in pain.  The hot water compresses relieved me until late in the evening.  I felt like my foot has been crushed by a heavy weight tractor !
  Finally the pain started to go away and I managed to fall asleep.  Sleep broken but still.  Next night will be better.

  In the morning, I feel much better.  Given the improvement of my condition, I trust that treatment and simply keep on doing it.  
Thus will end my unwanted encounter with the blue jellyfish "man-O-war" otherwise known in Spanish as "bakito portuguese".

  Naughty Portuguese bakito!  You leave me with scars, but not my dearly wanted close-up picture ! 

  Marie-France

jeudi 2 janvier 2020

Bilan


En toute fin d’année, il est de coutume de cogiter un bilan afin de faire d’éventuels  nouveaux choix pour ce qui vient. 
Ainsi voici mon exercice...

Bilan de la décennie
2010 - 2011: incubation d’un projet de fou;
2012: on fait le grand saut, on vend tout et on part du Canada, à l’aventure. Le départ à la retraite est ainsi prématuré, on prend des « contrats » de gardiennage de maisons partout dans le monde nous amenant à rencontrer des gens fantastiques;
2014: un accident personnel nous oblige à modifier notre projet de vie. On continue notre vie d’errance, mais environ 6 mois au Québec, 6 mois à l’extérieur du Canada. Nous sommes officiellement des « oiseaux migrateurs », pour un résultat somme toute, plus logique. De retour au Québec pour la belle saison, je retourne aussi travailler chez mes clients et amis. Tout le monde est content;
2015: Luc découvre de nouvelles passions sous la forme de courts-métrages;
2017: la Turquie me procure ma 1re et vraie expérience de vadrouilleuse en solo (6 magnifiques semaines)

Quant au Bilan de l’année
Début 2019 m’a vu faisant un long voyage en vadrouille, seule pendant 4 mois pendant que Luc se chauffait seul au soleil du Mexique. Nous sommes forts, capables de fonctionner chacun de notre côté, tout en demeurant toujours aussi amoureux;
Mon travail d’horticultrice m’a  fait souffrir encore plus de maux de dos. Résultat, ma retraite approche ... 
Aussi, nous avons trouvé un nid montréalais qui nous convient en tous points. Et nos logeuses sont formidables. 
A l’été, des balades à vélo nous ont fait découvrir de nouveaux secteurs. On a bien l’intention de continuer ces découvertes.
Enfin, avec le déménagement de ma soeur et son mari à proximité de la métropole, j’ai ainsi profité du bon temps avec ma famille.  

Conclusion, on n’a rien à flusher en fin d’année... ni rien à flusher de cette décennie... 
Nos besoins sont petits, mais notre bonheur est grand. Notre projet de vadrouilleurs était fou mais c’est génial. C’est définitivement la meilleure décennie de notre vie.
Je souhaite qu’il en soit de même pour vous tous ! 

Bonne et heureuse année, longue vie, santé et amour à tous ! 

Marie France et Luc 💕💕💕


At this time of the year, it is usual to picture the past to eventually make better choices for what will come.
So, here is my picture :

2019:
    • 2010 - 2011: crazy project is incubating...
    • 2012: we finally make a plunge, selling everything and leaving Canada, adventuring. Retirement is earlier than expected, we begin sittings everywhere in the world, meeting fantastic people and making new friends;
    • 2014: a personal incident force us to modify our way of living. We continue our life of errance, but about 6 months in Quebec and 6 others out of Canada. We are officially 2 snowbirds (leaving all winter long) which finally is more logical. Back to Quebec every year, I return working to my previous good clients and friends. Everybody is happy;
    • 2015: Luc discovers a new passion making short films;
    • 2017: Turkey gives me my 1st experience as a solo backpacker  (6 wonderful weeks)

Now,  my « bilan » of the last year:
    • Beginning of 2019 saw me making another long trip as backpacker, alone for 4 months. During this time, Luc is sunbathing in Mexico. We are strong, able to manage our lives apart each other, and still in love;
    • My work as horticulturist is more and more difficult. My back reminds me retirement is close...
    • Also, we find a little « montrealer » nest which suits us perfectly. And our owners are fantastic;
    • On summer time, with our bikes, we discover new places in Montreal. We want to continue that way of exploring next year for sure ! 
    • And finally, with the moving of my sister and her husband close to the metropole, we enjoy life with my family.

To conclude, looking all that, we have absolutely nothing to flush in this last year, nor for the last 10 years as well...
Our needs are small, but our happiness is big. Our way of living as backpackers is crazy, but amazing. It is definitely the best 10 years of our entire life. 
I wish you will be able to summarize your last 10 years in the same way we do ! 

Happy New year, long life, health, and love for all of you

Marie France et Luc 💕💕💕