Ce soir, dans mon studio à 10 $ US la noche, après 3 semaines à cuisiner, j'avais un p'tit creux. Un goût de viande, de protéines animales, bestiales. J'me disais que j'avais assez économisé pour me payer la traite. J'étais dû para carne qui marche à quat' pattes.
Pas que j'avais fait la grève de la faim pendant veintiuno dias. Claro qué no! En fait, avec mon gros frigo-congel, el nuevo horno pequeno, la plaque chauffante à deux ronds, pis l'énorme vieux micro-ondes tout dérinché, je m'alimentais bien, selon le guide alimentaire... Bof! Disons mexicain.
Entonces, a las seis, j'ai glissé dans ma ceinture de taille un bill de quinientos, des plus petites coupures, tres diez, dos cincos y una pieza de dos pesos. Me v'la parti sur la quinzième calle, à la recherche d'une bouffe de rue pas chère, mais pourrative.
Dès mon arrivée le 20 novembre, j'avais spotté el Parque Portal Maya. Un petit coin tranquille, en retrait de la circulation automobile, servant des mets locaux cuisinés directamente aqui, afuera. Pour los gringos mais surtout los locales, du lever du soleil à son coucher, dans des kiosques de fortune, Tio Luis, Tia Maria, algunas otros hombres y mujeres popotent des plats typiquement mexicains. Je vous les nommerai pas tous, je vous en ai shooté une couple, en mi post anterior.
J'm'enlignais donc pour marcher los doscientos metros entre mon studio et le parc. Cuando de pronto, un vieillard (bon pas si vieux que ça, y avait peut-être 65) a attiré mon attention sobre el nuevo restaurante dé su chica. Un bébé de 3 jours... Le resto. Un joven, él. J'avais même pas fait cincuenta pasos que j'étais assis à consultar el menu tout neuf, plastifié comme si l'espérance de vie del Bistro PDC était garantie.
Extrano, mais j'étais pas rassasié. Le peu de protéines ingérées me laissaient sur mon appétit. Mon ventre criait... HAMBRE !!!
C'était pire qu'avant de m'asseoir au resto de la chica du mas o menos viejo. Au lieu de dos antojitos, j'aurais dû cracher le cash et savourer una real comida. J'ai donc poursuivi ma marche al parque. À mon arrivée, cuatro quioscos s'étalaient devant moi. Trois vendaient des burritos, empenadas, tortillas y quesadillas. Le quatrième visaient ma dent sucrée avec ses postres. Autour d'un long beignet spiralé, du sucre, du sucre et... azucar. Mais, j'allais résister sans peine. J'étais toujours falta dé carne qui marche à quat' pattes.
Je m'assois sur la pequena silla de plastico rojo et commande una quesadilla al res.
Como quieres tu res ?
Pas que j'avais fait la grève de la faim pendant veintiuno dias. Claro qué no! En fait, avec mon gros frigo-congel, el nuevo horno pequeno, la plaque chauffante à deux ronds, pis l'énorme vieux micro-ondes tout dérinché, je m'alimentais bien, selon le guide alimentaire... Bof! Disons mexicain.
Mon studio, avant l'arrivée du petit four neuf et du vieux micro-ondes tout dérinché.
Entonces, a las seis, j'ai glissé dans ma ceinture de taille un bill de quinientos, des plus petites coupures, tres diez, dos cincos y una pieza de dos pesos. Me v'la parti sur la quinzième calle, à la recherche d'une bouffe de rue pas chère, mais pourrative.
Dès mon arrivée le 20 novembre, j'avais spotté el Parque Portal Maya. Un petit coin tranquille, en retrait de la circulation automobile, servant des mets locaux cuisinés directamente aqui, afuera. Pour los gringos mais surtout los locales, du lever du soleil à son coucher, dans des kiosques de fortune, Tio Luis, Tia Maria, algunas otros hombres y mujeres popotent des plats typiquement mexicains. Je vous les nommerai pas tous, je vous en ai shooté une couple, en mi post anterior.
J'm'enlignais donc pour marcher los doscientos metros entre mon studio et le parc. Cuando de pronto, un vieillard (bon pas si vieux que ça, y avait peut-être 65) a attiré mon attention sobre el nuevo restaurante dé su chica. Un bébé de 3 jours... Le resto. Un joven, él. J'avais même pas fait cincuenta pasos que j'étais assis à consultar el menu tout neuf, plastifié comme si l'espérance de vie del Bistro PDC était garantie.
Non mais, j'ai tu l'air d'un gars confiant ?
Au diable la dépense, voy a probar dos antojitos : un empenadas de res molido a doce y una picadita a diez pesos. C'est rare que j'me sens lousse. Mais là, j'viens d'investir veintidos pesos pour deux entrées. Coût de l'opération financière : 1,15 $ US.
D'un côté du menu, les entrées et breuvages.
De l'autre bord, les déjeuners et plats principaux.
D'un côté du menu, les entrées et breuvages.
De l'autre bord, les déjeuners et plats principaux.
Extrano, mais j'étais pas rassasié. Le peu de protéines ingérées me laissaient sur mon appétit. Mon ventre criait... HAMBRE !!!
C'était pire qu'avant de m'asseoir au resto de la chica du mas o menos viejo. Au lieu de dos antojitos, j'aurais dû cracher le cash et savourer una real comida. J'ai donc poursuivi ma marche al parque. À mon arrivée, cuatro quioscos s'étalaient devant moi. Trois vendaient des burritos, empenadas, tortillas y quesadillas. Le quatrième visaient ma dent sucrée avec ses postres. Autour d'un long beignet spiralé, du sucre, du sucre et... azucar. Mais, j'allais résister sans peine. J'étais toujours falta dé carne qui marche à quat' pattes.
Je m'assois sur la pequena silla de plastico rojo et commande una quesadilla al res.
Mi cocinero al extremo noreste del Parque Portal Maya
La 2e moitié de mon quesadilla au boeuf.
Vue de l'intérieur. Ça quasiment l'air bon.
Carlos me regardait manger. Il détectait dans mes yeux et mes expressions faciales que quelque chose n'allait pas. J'avais la tête dans les nuages. Je consultais en pensées mi amigo Wikipedia. Je lui demandais la signification de « tirant ». Wiki me soufflait à l'oreille : « Portions de nerfs de couleur jaunâtre qui se trouvent dans la viande de boucherie ».
T'as ben raison mon Wik! Ouin! Yé narfé son res. Le boeuf mexicain me fait étrangement penser au costaricain. Au Costa, fallait se battre avec le boeuf, pour l'attendrir.
T'as ben raison mon Wik! Ouin! Yé narfé son res. Le boeuf mexicain me fait étrangement penser au costaricain. Au Costa, fallait se battre avec le boeuf, pour l'attendrir.
Vamos... Qui veut s'battre ?
Luc
Luc
Mon chum, tes talents de conteurs m’épatent. Fred Pellerin peut ben aller s’rhabiller ! Encore encore lol
RépondreEffacerMerci ma blonde. Mais pour ce qui est de trouver un bon angle de photo, t'es hot à mon goût ;-)
RépondreEffacerLuc
Ça pas trop l’air ragoûtant ton trucs 🤢.. mais te lire c est drôle 😁
RépondreEffacerMerci ! Mais, je blaguais, car c'était bon. Y a juste un peu de tirant à l'occasion. Alors que certains cuisiniers de coin de rue ont de la viande très tendre. Faut juste pas s'arrêter sur une déception. Y a toujours mieux ailleurs.
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