English will follow
Village BAAN TONG LUANG,
un village éco-agriculturel de tribus de montagnes
An Eco-Agricultural Hill Tribes Village
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Le collier entier d'une femme adulte pese environ 5 kg
The whole collar of an adult woman weighs about 5 kg
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Jeune femme de 21 ans.
Elle n'enlève presque jamais ses spirales,
dormant avec la plupart du temps.
Young 21 year old lady.
She almost never removes its spirals,
so sleeping most of the time.
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Un magnifique patchwork |
La rizière du village The rice field of the village |
Plus tôt cette semaine, nous sommes allés visiter un village de tribus, un village créé pour les touristes, afin d'aller à la rencontre de tribus de montagnes, difficilement accessibles ou carrément impossibles à rejoindre.
Bien sûr ces villages sont controversés, certaines personnes nomment ces villages de zoo humain, mais à mon avis, c'est encore la meilleure façon de les connaître sans avoir à s'immiscer dans leur VRAI quotidien comme certains touristes préfèrent (... perso, la controverse devrait plutôt être là, m'enfin tout le monde ne pense pas pareil... ).
Alors, parce que vous me poserez plein de questions que je ne saurais bien répondre, je fais la paresse et je vous laisse lire Wikipedia... mais je vous montre MES photos.
Earlier this week, we visited a tribal village, a village created for tourists, to meet the tribes of mountains, difficult to reach or downright impossible.
Although these villages are controversial, some people call these villages human zoo, but in my opinion, it's still the best way to know them without having to interfere in their daily TRUE life, as some tourists prefer (... i think , the controversy should rather be there, but everyone does not think the same ...).
So, because you will ask me lots of questions that I can't answer properly, and because I am lazy, I let you read Wikipedia ... but I show you MY photos.
Dans le village qu'on a visité, il y avait différents membres de tribus de montagnes. Les Karen, les Yao, les Hmong, les Padong, les Kayaw, les Lahu, les Palong, les Akha. J'avoue qu'il m'était souvent difficile de les différencier. Les Kayaw portent des bracelets sous les genoux; les Lahu portent de grosses parures en argent aux oreilles; etc. Mais les Padong sont les seules à porter les fameux colliers de brass...
In the village we visited, there were other members of mountain tribes. Karen, Yao, Hmong, Padong, Kayaw, Lahu, Palong, Akha. I admit that it was often difficult for me to differentiate them. The Kayaw wear bracelets under their knees; the Lahu bear large silver earrings; etc. But the Padong are the only ones to wear brass collars...
Les Padaung, aussi connus sous le nom de Kayan, sont un sous-groupe (environ 7 000 personnes) du peuple Karenni (Karens rouges) qui est une minorité ethnique tibéto-birmane du Myanmar (Birmanie). En 1990, à cause du conflit avec le régime militaire birman, beaucoup de Kayan sont partis pour la Thaïlande voisine.
Ils y vivent près de la frontière nord, avec un statut légal incertain, dans des villages qui en font des attractions touristiques à cause de leurs modifications corporelles particulières. Celles-ci consistent en une sorte de collier-spirale en laiton enroulé autour du cou des femmes, ce qui a amené les observateurs à leur donner le nom de « femmes girafes » ou « tribu des longs-cous. » Les Birmans nomment ces femmes, les femmes aux longs cous car ils ne veulent les identifier à des animaux.
Ils y vivent près de la frontière nord, avec un statut légal incertain, dans des villages qui en font des attractions touristiques à cause de leurs modifications corporelles particulières. Celles-ci consistent en une sorte de collier-spirale en laiton enroulé autour du cou des femmes, ce qui a amené les observateurs à leur donner le nom de « femmes girafes » ou « tribu des longs-cous. » Les Birmans nomment ces femmes, les femmes aux longs cous car ils ne veulent les identifier à des animaux.
C’est autour de l’âge de cinq ans que les fillettes reçoivent leur premier collier-spirale et celui-ci est remplacé par une spirale plus longue au fur et à mesure de leur croissance (ce ne sont donc pas des anneaux que l’on ajoute, mais toute la spirale que l’on change).
Contrairement à la croyance populaire, ces spirales n’affectent pas les vertèbres du cou pour les allonger, mais elles pèsent sur les côtes qui évoluent en penchant vers le bas. Ainsi, plus les côtes penchent, plus le collier tombe sur les épaules, ce qui le rend trop large et pas assez grand pour envelopper encore tout le cou. C’est à ce moment qu’il est remplacé par une spirale plus longue, afin de continuer le processus.
Contrairement à la croyance populaire, ces spirales n’affectent pas les vertèbres du cou pour les allonger, mais elles pèsent sur les côtes qui évoluent en penchant vers le bas. Ainsi, plus les côtes penchent, plus le collier tombe sur les épaules, ce qui le rend trop large et pas assez grand pour envelopper encore tout le cou. C’est à ce moment qu’il est remplacé par une spirale plus longue, afin de continuer le processus.
Ces spirales doivent être enlevées pour pouvoir être remplacées par des plus longues, de même lors de consultations médicales, ce qui infirme l’idée selon laquelle les enlever serait mortellement dangereux pour la femme. En effet, elles ne mourront pas « énuquées » même si effectivement leurs muscles sont affaiblis. Cependant, la plupart des femmes les gardent toujours car la peau et les os de leur cou sont meurtris et décolorés par le fait qu’ils aient toujours été cachés par ces colliers. De plus, l’habitude de les porter continuellement fait qu’ils deviennent presque une extension du corps de la femme.
Beaucoup d’hypothèses ont été émises par les anthropologues sur la raison du port de ces colliers-spirales. Ce pourrait être pour se protéger contre les morsures de tigres ; pour rendre les femmes moins attrayantes aux yeux des autres tribus afin qu’elles ne se marient pas en dehors de la leur ou qu’elles ne soient pas prises en esclavage ; pour leur donner une ressemblance avec un dragon (qui est une figure importante du folklore kayan) mais la plupart de ces hypothèses ne sont pas vérifiées et la véritable origine de cette tradition reste encore un mystère. Actuellement, c’est non seulement pour perpétuer cette tradition que ces colliers-spirales sont toujours portés, mais c’est aussi parce qu’ils représentent une part forte de l’identité culturelle de cette ethnie (dans laquelle s’ancre une certaine idée de la beauté), ce qui est renforcé par l’attrait qu'ils exercent sur les touristes.
The Kayan are a sub-group of Red Karen (Karenni people), Tibeto-Burman ethnic minority of Myanmar (Burma).
In the late 1980s and early 1990s due to conflict with the military regime in Myanmar, many Kayan tribes fled to the Thai border area. Among the refugee camps set up there was a Long Neck section, which became a tourist site, self-sufficient on tourist revenue and not needing financial assistance.
In the late 1980s and early 1990s due to conflict with the military regime in Myanmar, many Kayan tribes fled to the Thai border area. Among the refugee camps set up there was a Long Neck section, which became a tourist site, self-sufficient on tourist revenue and not needing financial assistance.
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Girls first start to wear rings when they are around 5 years old. Over the years, the coil is replaced by a longer one and more turns are added. The weight of the brass pushes the collar bone down and compresses the rib cage. The neck itself is not lengthened; the appearance of a stretched neck is created by the deformation of the clavicle.
Many ideas regarding why the coils are worn have been suggested, often formed by visiting anthropologists, who have hypothesized that the rings protected women from becoming slaves by making them less attractive to other tribes. It has also been theorised that the coils originate from the desire to look more attractive by exaggerating sexual dimorphism, as women have more slender necks than men. It has also been suggested that the coils give the women resemblance to a dragon, an important figure.
Kayan women, when asked, acknowlegge these ideas and often say that their purpose for wearing the rings is cultural identity (one associated with beauty).The coil, once on, is seldom removed, as the coiling and uncoiling is a lengthy procedure. It is usually only removed to be replaced by a new or longer coil. The muscles covered by the coil become weakened. Many women have removed the rings for medical examinations. Most women prefer to wear the rings once their clavicle has been lowered, as the area of the neck and collarbone often becomes bruised and discolored. Additionally, the collar feels like an integral part of the body after ten or more years of continuous wear.
In 2006, some of the younger women in Mae Hong Son started to remove their rings, either to give them the opportunity to continue their education or in protest against the exploitation of their culture and the restrictions that came with it. In late 2008, most of the young women who entered the refugee camp removed their rings. One woman who had worn the rings for over 40 years removed them. After removing the rings, women report discomfort which fades after about three days. The discoloration is more persistent.
The government of Myanmar began discouraging neck rings as it struggled to appear more modern to the developed world. Consequently, many women in Myanmar began breaking the tradition, though a few older women and some of the younger girls in remote villages continued to wear rings. In Thailand, the practice has gained popularity in recent years, because it draws tourists who bring revenue to the tribe and to the local businessmen who run the villages and collect an entry fee of 500 to 600 baht per person. The Karenni National People's Liberation Front (KNPLF), an armed cease-fire group, have made attempts to invite the Kayan to return to Kayah State to set up their own tourist villages.
D'autres photos prises dans le village, pour vous faire plaisir.
And some other pictures to please you all. Enjoy
Marie France