(English text just below)
Ah que le temps tarde à passer
Quand on le passe à la fenêtre
Avec des si et des peut-être
Et des vaut mieux pas y penser
Ça vous dit quelque chose ? Une superbe chanson de notre poète québécois Gilles Vigneault, que je fredonnais constamment lorsque j’étais plus jeune (beaucoup plus jeune). Je me reconnaissais dans cette chanson racontant l’impatience d’une femme (qui dans son cas marquait le retour de son mari parti travailler.)
Le lien entre moi et cette Rose-Jeanne?
L’impatience. Celle qui me tenaille dans l’attente de mon prochain voyage. Encore.
Sans surprise, j’ai toujours ces fourmis dans les pattes pour partir découvrir quelque nouveau lieu inconnu. Sans cesse ce désir d’aller au-devant, de ne pas perdre de temps, ce temps précieux qui s’écoule avec le calendrier non perpétuel et les anniversaires qui s’accumulent en même temps que mes cheveux blancs.
Et l’ennui avec tout ça ? Non ça, j’ai pas eu le temps.
Car voyez-vous, depuis le temps que j’ai rédigé mon dernier billet sur le blogue il y a déjà 7 mois, Luc et moi avons été passablement occupés. Plusieurs gardiennages de maisons au Québec, un projet de film et un mega party (à préparer avec un chum) pour Luc, et des clients en jardinage pour moi. Un été fou à courir de part et d’autre de facon parfois chaotique, mais toujours avec la volonté de bien faire les choses. On en a pris parfois trop large, mais finalement comme on dit, tout est bien qui finit bien.
Et nous voici à l’aube d’une nouvelle saison hors Québec.
Comme vous le savez, nous avons accepté de garder deux maisons en Australie de fin novembre ´17 à la mi-janvier ´18 environ. Très heureux d’être de retour au pays de Skippy le kangourou.
Alors voilà, c’est là qu’on est rendus depuis déjà 3 jours. Suivez-nous donc !
A très bientôt !
Oh, time is running out
When we pass it to the window
With if and maybe
And it's better not to think about it
Does it tell you anything ? A superb song of our Quebecer poet Gilles Vigneault, which I constantly hummed when I was young (much younger). I recognized myself in this song telling the impatience of a woman (which in her case marked the return of her husband who had gone to work.)
The link between me and this Rose-Jeanne? Impatience. In my case, the one who is holding me in expectation of my next trip.
Unsurprisingly, again this year, I still have these ants in my paws to leave and discover some new unknown place. Constantly this desire to move on, not to waste time, this precious time flowing with the non-perpetual calendar and the birthdays that accumulate along with my white hair.
And the boredom with all this? Again, I did not have time to be bored this year. Because you see, since the time that I wrote my last post on the blog 7 months ago, Luc and I were quite busy. Several homesittings in Quebec, a film project and a mega-party to prepare for Luc, and clients of gardening for me. A crazy summer to run on both sides sometimes in a chaotic way, but always with the desire to do things right. We sometimes took too much, but finally as we say, everything is good that ends well.
And here we are at the dawn of a new season outside Quebec.
As you know, we already have agreements for sitting two houses in Australia from the end of November '17 to about mid-January '18. Very happy to be back in Skippy the Kangaroo’s country.
So here we are, since 3 days already. Follow us and see you soon !