ou... virée au Salvador
Mardi passé, alors qu’on était chez nos très sympathiques logeurs (salvadoriens) toujours à Léon, Roxana la propriétaire nous informe que le lendemain, elle quittera le pays pour quelques jours le temps de renouveler son visa de séjour au Nica (eh oui, exactement comme nous). Ils sont en processus de citoyenneté comme réfugiés (il y a beaucoup d’extorsion au Salvador pour les gens suspectés de faire, ne serait-ce qu’un peu d’argent, la petite famille de Roxane ne se sent pas en sécurité de vivre dans son propre pays). Ce statut de réfugié ne devrait pas tarder, mais ce n’est pas encore bouclé. Donc pour renouveler son visa, elle prévoit aller au Salvador son pays et en profiter pour aller chercher quelques objets dans la minuscule maison qu’il leur reste.
Mais le lendemain matin, au petit-déjeuner, triste Roxana m’explique tout bonnement qu’elle ne part plus… Ce matin-là, elle n’est pas en forme, nerveuse de nature, n’ayant pas dormi des 2 nuits précédentes. Et conduire le circuit prend 12 heures. Et de plus, avec les 2 enfants (11 et 14 ans) qui l’auraient accompagné... Son mari, trop inquiet et un peu père-poule, ne veut plus la laisser partir. N'écoutant que cela et mon impulsion, vous me connaissez, je me propose de lui servir de chauffeure si elle le désire… et si son mari (et Luc) est d’accord bien sur...
Une heure plus tard, on partait !
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Petit-déjeuner, et on s'en va ! |
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Vérification des liquides, et embarquement des sacs, on décolle ! |
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Spécialité salvadorienne: un pupusa
Genre sandwich de tortilla-pita, celui-ci est fourré d'un mélange de haricots rouges en purée, viande et fromage. Différent de ce qu'on a goûté au Costa, Panama et Nica. C'est très bon. |
Notre expédition : peut-être 500 km en tout; +/- 5 heures d'auto avant la frontière avec le Honduras; 2 heures avant celle du Salvador; et 4 autres heures pour Santa Ana (Sainte-Anne) proche voisine de San Salvador (Saint-Sauveur). Avec les temps d’arrêt aux frontières, et les nombreux nids de poule sur la route (surtout au Honduras) 12 heures plus tard on arrivait enfin à la maisonnette. Crevées ! 1 café, 2 Pupusas chacun et un beigne derrière la cravate, on va se coucher. Un seul lit King pour 4 personnes fatiguées, tout est parfait (on ne se plaint pas, au moins on ne dort pas par terre!). En un rien de temps, tout le monde dort! Jeudi et vendredi, Roxana s’affaire à voir son monde et faire ses démarches. Moi et les enfants, on suit et on ouvre grand les yeux. Cool. Roxana ne cesse de me prévenir des dangers de son pays et de sa ville, mais je ne remarque rien de spécial. Les gens me sont apparus très gentils et la ville bien animée. Mais d’accord je la crois, on prendra nos précautions (comme d’habitude) si on revient au pays. Samedi aux petites heures du matin, notre équipée s’agrandit de Sylvia (amie de Roxana) et de ses 2 enfants (3 et 10 ans) qui voulait voir où son amie vivait dorénavant. La voiture porte bien bas sur les bouts de routes maganées de ces pays, mais finalement, on arrive à faire la route en 12 autres heures pour le retour. Re-cool !
Notre petit monde est fatigué, mais les conjoints semblaient bien heureux de nous retrouver ;)
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La mairie de Santa Ana |
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Spécialité salvadorienne: Un délicieux mangoneada, popsicle aux mangues, avec sauce chili et poivre.
Bizarre, très bizarre, mais finalement, délicieux |
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Autre spécialité salvadorienne: un Élote loco.
Épi de mais avec fromage, moutarde, mayonnaise, ketchup et sauce sucrée... beurk ! |
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Frontière avec le Honduras et le Nica |
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Mairie de Santa Ana, et le parc intérieur très joli |
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et la statue de la liberté |
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et notre très confortable lit... à 4 ! |
MF :-)
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MF et Luc