mercredi 25 janvier 2017

Des données sur la Turquie

Bon, je veux bien vous parler de notre voyage, mais voyons d'abord quelques données (merci à Le Routard):

Population : 76,6 millions d'habitants (2013). 25 % de la population a moins de 15 ans.
Capitale : Ankara (et non Istanbul, plus grande ville).
Langues : le turc (langue officielle), le kurde, ainsi que les langues des minorités (arménien, grec, arabe, laz, ladino, bulgare).
Monnaie : la livre turque.
Chef de la République : Recep Tayip Erdogan (depuis août 2014).



- 90% de la population est musulmane, mais le pays est laic (le vendredi n'est pas un jour férié; les restaurants sont ouverts pendant le ramadan, le port de la tenue islamique est interdit pour les hommes, ainsi que pour les femmes dans les administrations et à l'école publique).

Économie
- Depuis 1980, la Turquie adopte une stratégie de croissance tirée par les exportationsL’Union européenne est le premier partenaire commercial.
- Classée au 15e rang mondial, le pays mène une politique énergétique ambitieuse (construction de barrages et de centrales nucléaires, ouverture d’oléoducs et de gazoducs en provenance de la mer Caspienne) et exporte avec succès dans les pays limitrophes, ainsi qu’au Maghreb, en Asie et au Moyen-Orient, grâce à des produits moins chers qu’en Europe et de meilleure qualité qu’en Chine.
Toutefois, la Turquie doit aussi relever d’importants défis :  former une main-d’œuvre plus qualifiée, intensifier ses investissements dans la recherche et la santé, améliorer la productivité et soutenir la consommation intérieure. 
L’agriculture décline depuis 1990, mais tient toujours une place importante dans l’économie : en 2015, elle représentait près de 8,2 % du PIB et un peu moins de 26 % des emplois. La Turquie est parvenue à l’autosuffisance alimentaire.
- L’industrie manufacturière est le plus grand contributeur à la croissance économique: l’agroalimentaire, l’automobile, le textile et l’électronique.
- Enfin, le secteur des services assure près de 65 % de la richesse produite. Le tourisme tire l’économie vers le haut, même si le pays a enregistré une baisse d’environ 20 % de la fréquentation des touristes étrangers en 2015. Selon les chiffres officiels, la Turquie se maintient parmi les 12 pays les plus visités au monde.

Toujours selon Le Routard, 
- Depuis 2013 particulièrementle contexte politique est sous tensions. Le président Erdoğan a une attitude ambiguë dans le conflit syrien – soupçonné d’avoir laissé passer des membres du groupe de l’État islamique par son territoire, ou lors des frappes qu’il a lui-même engagées en Syrie, visant plus souvent les miliciens kurdes que ceux du groupe terroriste islamiste –, il a provoqué des mouvements de colère spontanés au sein de la communauté kurde de Turquie.
- Les marges de manœuvre de l’opposition sont de plus en plus limitées. Journalistes, intellectuels, avocats, ou encore internautes : tous ceux qui prennent une position trop critique vis-à-vis du régime, ou appelant à la fin du conflit dans le Sud-Est, peuvent être directement menacés par la justice.
- Le conspirationnisme et la lutte antiterroriste sont devenus les piliers du régime, légitimant l’impunité des forces de l’ordre et les décisions arbitraires de la justice turque. Les prisons de type « F » (isolement complet) régulièrement dénoncées par les ONG, continuent également d’être utilisées.

Enfin, 
- Près de 2 millions de réfugiés syriens seraient notamment aujourd’hui sur le territoire turc, dont beaucoup sont installés dans des camps précaires. La Turquie est une pièce maîtresse dans la gestion de la crise migratoire.


Intéressant, non ?


Well, I want to tell you about our trip, but first let's see some data (thanks to Le Routard):

- Population: 76.6 million inhabitants (2013). 25% of the population is under 15 years of age.
- Capital: Ankara (not Istanbul, largest city).
- Languages: Turkish (official language), Kurdish, as well as minority languages ​​(Armenian, Greek, Arabic, Laz, Ladino, Bulgarian).
- Currency: the Turkish lira.
- Head of the Republic: Recep Tayip Erdogan (since August 2014).
- 90% of the population is Muslim, but the country is laic (Friday is not a public holiday, restaurants are open during Ramadan, Islamic dress is forbidden for men as well as for women in public administrations and in public schools).

Economy:
- Since 1980, Turkey has adopted an export-led growth strategy. The European Union is the main trading partner.
- Ranked 15th in the world, the country has an ambitious energy policy (construction of dams and nuclear power plants, opening of oil pipelines and gas pipelines from the Caspian Sea) and is successfully exporting to neighboring countries, as well as to Maghreb, Asia and the Middle East, with cheaper products than in Europe and better quality than in China.
However, Turkey also faces important challenges: training a more skilled workforce, intensifying its investment in research and health, improving productivity and supporting domestic consumption.
- Agriculture has declined since 1990, but still holds an important place in the economy: in 2015, it accounted for nearly 8.2% of GDP and just under 26% of jobs. Turkey has achieved food self-sufficiency.
- Manufacturing is the largest contributor to economic growth: agri-food, automotive, textiles and electronics.
- Finally, the services sector provides almost 65% of the wealth produced. Tourism is pulling the economy up even though the country has seen a decline of around 20% in the number of visitors to foreign tourists in 2015. According to official figures, Turkey remains among the 12 most visited countries in the world .

According to Le Routard,
- Since 2013 particularly, the political context is under tension. President Erdoğan has an ambiguous attitude in the Syrian conflict - suspected of letting members of the Islamic state group pass through his territory, or during his own strikes in Syria, Kurdish militiamen as well as those of the Islamist terrorist group - it provoked spontaneous movements of anger within the Kurdish community of Turkey.
- The margins of maneuver of the opposition are more limited. Journalists, intellectuals, lawyers and Internet users: all those who take too critical a position face to the regime or who call for an end to the conflict in the south-east can be directly threatened by justice.
- Conspiracy and the fight against terrorism have become the pillars of the regime, legitimizing the impunity of the police and the arbitrary decisions of the Turkish justice system. The "F" (complete isolation) prisons regularly denounced by NGOs also continue to be used.

Finally,
- Nearly 2 million Syrian refugees are reportedly today in Turkish territory, many of whom are living in precarious camps. Turkey is a centerpiece in the management of the migratory crisis.

More information: http://www.routard.com/guide/code_dest/turquie.htm

Interesting, no ?

Marie France 

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