C'est le racisme qui est vulgaire et malsain. Pas les putes. Nadine Monfils
Me Llaman Calle. Manu Chao.
Une chanson en espagnol.
Voici ce que m'a inspiré mon mot du jour... sans rapport avec ce que je vis actuellement, si ce n'est qu'on trouve de ces femmes de la rue partout, ici comme ailleurs. Au Canada, aux USA, en Europe, Afrique, Asie, Russie... en Amérique latine, au Costa, à San Isidro aussi...
Partout dans le monde, existent de ces femmes. Elles doivent subvenir à leurs besoins, quels qu'ils soient, de la façon qu'elles le peuvent. Ne les jugeons pas avant de tout savoir sur leur compte.
Malgré toute la tristesse qu'inspire la vie de ces femmes travaillant dans la rue, Manu Chao a su leur dédier une magnifique et lumineuse chanson.
Pour écouter la chanson que vous connaissez surement, l'air du moins, cliquez sur ce lien:
http://www.youtube.com/watch?v=ZivK8PmxPWQ
Voici le texte en español, en français, translated in english :
Me Llaman Calle
Me llaman
calle, pisando baldosa,
la revoltosa y tan perdida
me llaman calle, calle de noche, calle de día
me llaman calle, hoy tan cansada,
hoy tan vacía
como maquinita por la gran ciudad
me llaman calle, me subo a tu coche,
me llaman calle de malegría, calle dolida,
calle cansada de tanto amar
voy calle abajo, voy calle arriba,
no me rebajo ni por la vida
me llaman calle y ése es mi orgullo,
yo sé que un día llegará,
yo sé que un día vendrá mi suerte,
un día me vendrá a buscar, a la salida un hombre bueno
pa toa la vida y sin pagar, mi corazón no es de alquilar
me llaman calle, me llaman calle,
calle sufrida, calle tristeza de tanto amar
me llaman calle, calle más calle,
me llaman calle, siempre atrevida
me llaman calle, de esquina a esquina,
me llaman calle bala perdida, así me disparó la vida,
me llaman calle del desengaño, calle fracaso, calle perdida
me llaman calle la sin futuro,
me llaman calle la sin salida
me llaman calle, calle más calle,
la de mujeres de la vida,
suben pa bajo, bajan para arriba,
como maquinita por la gran ciudad
me llaman calle, me llaman calle,
calle sufrida, calle tristeza de tanto amar
me llaman calle, calle más calle
me llaman siempre, y a cualquier hora,
me llaman guapa siempre a deshora
me llaman puta, también princesa,
me llaman calle, es mi nobleza
me llaman calle, calle sufrida, calle perdida de tanto amar
me llaman calle, me llaman calle,
calle sufrida, calle tristeza de tanto amar
a la puri, a
la carmen, carolina, bibiana, nereida, magda, marga, heidi, marcela, jenny,
tatiana, rudy, mónica, maría, maría
me llaman calle, me llaman calle,
calle sufrida, calle tristeza de tanto amar
me llaman calle, me llaman calle,
calle sufrida, calle tristeza de tanto amar
me llaman calle, me llaman calle,
calle sufrida, calle tristeza de tanto amar
me llaman calle, me llaman calle,
calle sufrida, calle tristeza de tanto amar
Ils m'appellent la rue
Ils m'appellent la rue, foulant le pavé;
la rebelle, la paumée
Ils m'appellent rue, rue de nuit, rue de jour
Ils m'appellent rue, aujourd'hui si fatiguée, si vidée
comme une petite automate dans la grande cité.
Ils
m'appellent rue, je monte dans ta voiture
Ils m'appellent rue du malheur, de la douleur, fatiguée de tant aimer.
La rue je la descends, je la remonte,
je ne me rabaisse jamais même pour vivre, ils m'appellent rue, et c'est ça ma fierté.
Je sais qu'un jour arrivera, qu’un jour ma chance viendra.
Un jour, après mon travail, un homme bon viendra me chercher pour toute la vie et sans payer. Mon cœur n'est pas à louer.
Ils m'appellent rue, ils m'appellent rue,
rue de souffrance, si triste de tant aimer.
Ils m'appellent rue, rue, toujours la rue,
Ils m'appellent rue, toujours insolente.
Ils m'appellent rue, à tous les coins de rues
Ils m'appellent rue, comme une balle perdue tirée par la vie.
Ils m'appellent rue décue, déchue, perdue.
Ils m'appellent rue sans futur,
rue sans issue.
Ils m'appellent rue, rue, toujours la rue,
Celle que les femmes de la nuit ne savent plus si elles montent ou descendent
comme de petites automates dans la grande cité
Ils m'appellent rue, de souffrance, si triste de tant aimer.
Ils m'appellent rue, rue, toujours la rue
Ils m'appellent toujours à n'importe quelle heure;
Ils m'appellent "ma Belle" toujours à pas d'heure;
Ils m'appellent "la pute", mais aussi
"Princesse";
Ils m'appellent la rue, mon titre de noblesse;
Ils m'appellent rue, blessée, paumée de tant aimer.
Ils m'appellent la rue, blessée, paumée de tant aimer.
A la Puri, à la Carmen, Carolina, Bibiana, Nereida, Magda,
Marga, Heidi, Marcela, Jenny, Tatiana, Rudy, Mónica, María, ... María
Ils m'appellent la rue, blessée, paumée de tant aimer
… …
They Call Me Street
They call me street,
stepping on the concrete,
the rebellious and so lost girl
they call me street, street of the night, of the day
they call me street, so tired, so vacant
like a little machine in the grand city
they call me street, I get into your car
they call me street ‘unhappy’, injured, empty of so
much love
I'm going to the
street below, and above;
I wont back down not even for life
they call me street and that is my pride.
I know one day will arrive, my luck will come, one day, at the exit, a good man will look
for me, giving his life
without paying my heart isn't for
rent
they call me street,
suffering street, depressed street from so much love
they call me street, always street
they call me street, always insolent (bold)
they call me street, from corner to
corner
they call me street, like a loose cannon street shooting
me life
they call me disappointment street, street failure, street of the lost
they call me street without
a future;
without an exit
they call me street, always
street
That the women of the night
do not know if they go up or down (rise below
sink above) as small automata in the
big city
They call me street, they call
me street suffering street, street so sad from so much love
They call me street, they call
me street
they always call me,
no matter what the hour
they call me ‘beautiful’, always at the wrong time
they call me ‘bitch’
and ‘princess’
they call me street, its my nobility
they call me street, suffered street, lost street
of so much love
They call me street
suffering street,
so sad from so much
love
At Puri, the
Carmen, Carolina, Bibiana, Nereida, Magda, Marga, Heidi,
Marcela, Jenny, Tatiana, Rudy, Mónica
María ... María
They call me street,
suffering street so
sad from so much love
… …
Génial Manu Chao.
Passez une belle journée, sachons apprécier où on est et ce qu'on a.
MF xx