jeudi 31 janvier 2013

Le dernier crapaud... - Pinto

Le dernier crapaud passe mal à matin - Pinto, un de nos chiens
 
Une équipe de bouchers
qui s'amusaient bien de mon espagnol.
Tres sympathiques aussi
L'apprentissage d'une nouvelle langue peut parfois être difficile pour l'ego et l'orgueil. On se fait reprendre constamment, on rit de nous même si c'est gentiment, on nous taquine. Mais c'est aussi agréable parce que tous les gens que j'ai rencontré font des efforts pour me comprendre, rient avec moi et sont bien patients d'excuser mes fautes éléphantesques. Les conjugaisons de verbes tordues, les accords de genre et de nombre maladroits, les erreurs de syntaxe inconnues...
"Où acheter crémerie mesdames?  Ça le plait beaucoup... Un peu plus... no... por fav-vor".
 

Un mot très utile
quand on veut parler espagnol
avec un 'local'... lentement svp !
 Ouille! 
"Moi vouloir crème glace. Plait à moi. Plusse, si vos plé".  On dirait que les amérindiens se débrouillaient mieux que je le fais !

Ah, un jour je saurai, et ce jour n'est pas loin.
Demain c’est vendredi, et je retourne voir Natasha ma prof ! Ça avance mon affaire.
 
Comme c'est agréable de marcher seule dans une ville inconnue... remarquez que je m'y fais voir parce que les peaux rouges comme moi, et de plus aux camas blancs, il n'y en a  qu'une, et c'est moi!
Comme c'est agréable de chercher à se faire comprendre pour se trouver. Mon espagnol est laborieux, mais les gens sont très gentils et compréhensifs. Tellement que je suis déçue parfois quand on me parle anglais (quoique, admettons-le, ils sont rares à parler autre chose que leur idiome, et j'en suis bien heureuse)
 
Comme diraient les jeunes, sont cools quand même le monde !
Hasta luego amigos
MF B-)
 

lundi 28 janvier 2013

Un des grands malheurs... -Gautier

Un des grands malheurs de la vie moderne, c'est le manque d'imprévu, l'absence d'aventures. -Théophile Gautier
 
Je vous ai parlé de la petite aventure d'il y a 2 semaines ?
Sur la route du retour à la maison, un pneu de l'autobus a crevé... capout...
Un "flat" sur la route, on était rendus au village de Santa Elena...
 
Un peu loin pour marcher, j'avais 2 choix: attendre que la job se finisse ou prendre une camionnette qui me menait à Quizarra, pour 1$. J'étais à peut-être 5-6 km de là.
Devinez?  Ben oui, j'ai payé.
Pas cher 1$ ?   C'était une arnaque!
C'est le prix pour aller de la ville à mon arrêt de bus normal ! Soit une 20aine de kilomètres en tout.  En plus, le gars passait par là...
Bon, il a peut-être fait un détour de 1 km pour moi...
 
Z'avez vu les gros nuages noirs derrière...
raison de plus pour décamper de là ! ;-)
Anyway, ca faisait quand même mon affaire, le soir tombait, et Luc m'attendait à l'arrêt de bus pour m'aider avec mes lourds paquets (d'épicerie), fa que... crache le cash baby!
 
Je blague un peu quand même ;-)
MF :-)

P.S. Vous avez remarqué la qualité de nos bus ? Rien à comparer avec ceux de l'Inde !

Je vous embrasse xx

Le soleil n'est jamais... - Jean Giono

Le soleil n'est jamais si beau qu'un jour où l'on se met en route. - Jean Giono

 
 
 Juste un mot pour dire que je pense à vous. Belles bises à chacun. xx
 

mercredi 23 janvier 2013

Le paysan... -proverbe chinois

Le paysan prie qu'il pleuve, le voyageur qu'il fasse beau, et les dieux hésitent - Proverbe chinois
 

Photos prises dans les Jardines secretos

Aller à San Gerardo, c'est toute une aventure.  Voilà le détail de ma journée d'hier :
4.40 du matin : réveil
5.20 : marche jusqu'à l'arrêt de bus de Quizarra
6.00 : bus de Quizarra à San Isidro (Perez Zeledon)
7.15 : café et fromage à mon resto-cafétéria préféré, achat de bananes frites (comme des chips) et bonbons surettes (ma faiblesse ici, j'ai pas trouvé de rockets) et perte de temps...
9.30 : bus vers San Gerardo
11.00 : arrivée à San Gerardo. Là, je ne voulais pas marcher de longues distances, le sommet du Chirropo est à 1-1/2 jour de marche. Suis trop paresseuse ;-) Je me suis quand même baladé dans le petit village. Visite, marche, photos... Bien aimé, c'est charmant. Comme vous savez, j'y ai visité un jardin privé tout mignon, dont le terrain accidenté obligeait à contourner des obstacles (arbres, rochers, étangs à poissons...). Et d'un mirador, j'avais une belle vue sur la chaîne de montagnes.
14.00 : excellent dîner d'une grande assiette de nachos, accompagnée de 2 bières
16.00 : retour en bus de San Gerardo
17.30 : arrivée à San Isidro. Achat d'oignons (je n'en avais plus) et perte de temps
18.15 : bus vers Quizarra
19.30 : arrivée à Quizarra, marche vers la finca
20.00 : arrivée à la ferme, près de mon chéri, et des pitous et minous narration de nos journées, douche, collation en guise de souper, et...
21.30 : crevée, alors dodo!
 
Finalement toute cette longue journée pour 3 heures de visite comme tel. Fallait vouloir que je me dis!
Panorama à partir du mirador
J'ai bien aimé quoique c'est loin en s'tie pour un petit jardin. Pas grave, j'ai beaucoup apprécié ma sortie solo. Je récidiverai !
 
Ma photo préférée pour le dessert...
une fleur carnivore
Cool :-)
Hasta luego !
 
 
MF xx

Les meilleurs... - Turmel

Les meilleurs nachos de ma vie !  D' accord...  j'avais ben faim.  -MF Turmel
Le soleil est lumineux ce matin. Par la fenêtre pourtant ouverte, il réchauffe ma place un peu fort à mon goût, mais je ne discute pas. Je chauffe aussi.
Le trajet en autobus est long, quoique j'ai une compagne de siège qui aime bien passer le temps en jacassant... On va au même endroit, alors je suis.
La poussière de la route est étouffante, mais je tente de respirer quand même. Il en va de ma santé.
Puis à peine quelques minutes plus tard...
Bienvenue à San Gerardo

soudain...

1. Un air mélancolique tend vers mes oreilles; une voix douce, à peine éraillée repose mon ouïe qui pourtant cherchait désespérément le silence. Une voix d'ange
2. Une légère brise fait virevolter ma blouse, m'aérant par le fait même. Cet air frais abaisse presqu'instantanément la chaleur infernale qui me tenaillait.  Le souffle d' Éole
3. Un panorama de verdure en cinémascope. Du vert, de toutes les teintes et demi-teintes, apaisent mon regard embrouillé par cette poussière soulevée par les véhicules de la route. La vue de l' Éden
4. Une suave odeur arrive à mes narines, de cette qualité sublime quoique subtile qui chavire les sens malgré l'ignorance de sa provenance. L'arôme du jardin céleste
5. Une saveur locale, typique. Ce goût si commun, familier et pourtant jamais conquis, ne me lasse pas. Le café pousse dans la maison du bon Dieu
Oui, tout me le confirme: la voix d'ange chantant espagnol; le souffle léger du vent des sommets; le jardin aux mille feuillages luxuriants; l'odeur du boisé; et un café chaud dans mes mains...  à 3500 mètres d'altitude, au village de San Gérardo, à l'entrée du parc Cherripo, dans le resto du jardin secret (los jardines secretes), je suis au paradis. 
Les Jardins secrets, San Gerardo
MF O:-)



mardi 22 janvier 2013

Le vrai... -proverbe

Le vrai voyageur ne sait pas où il va. -Proverbe chinois

Je suis en ville à matin. Je pars seule en expédition vers San Geraldo où il y a le mont Cherripo, si j'ai bien retenu, le + haut sommet du pays. De là, si les nuages se permettent une petite absence, on peut y voir les 2 mers (les Caraïbes et le Pacifique). Pour l'atteindre, 1.30h de bus pour San Geraldo d'abord, puis je pense que c'est un trek de 2 jours.
Na, pas pour moi. Je me rendrai au village seulement, et je verrai ce qu'il y a à voir la. Je serai quand même sur la chaîne de montagne. Et selon une brochure, il y aurait 2 jardins à visiter. Si je m'y plais, j' coucherai peut-être... No se.
Je vous en souhaite une bien bonne!
MF xx

dimanche 20 janvier 2013

La laideur... -Gainsbourg

La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu'elle ne disparaît pas avec le temps. Serge Gainsbourg

De hautes tours crachent une lourde fumée noirâtre. De gros tas de pierre et de sable se trouvent dans la cour. Derrière, de longs murs monochromes beiges ou gris, je ne sais plus, ternes, mornes, ennuyants, inspirent presque la mort ou en un peu moins pire, l'incarcération.

Devant, peut-être 8 pieds de haut, 200-300 pieds de long, je ne sais pas... Une longue et haute clôture de broche, banale mais faisant très bien son travail d'empêcher les visiteurs non-désirés ou non-desirables, longe la route.

Cette splendide a été prise à
la Hacienda de Los Suenos, à Ojochal
Mais cette clôture, au-delà des apparences, nous accueille mieux que toutes les meilleures hôtesses du monde. Sur un grand pan, presqu'entièrement recouvert de verdure et de grandes fleurs, on n'a d'autres choix que de l'admirer.

Ce pan de clôture longeant la route est surchargée de plantes grimpantes, de l'une des plus belles variétés de volubiles... des passiflores, énormes, en grand nombre, en pleine floraison !

Je ne regarderai plus jamais une cimenterie de la même façon.

MF =-O

jeudi 17 janvier 2013

On ne ... -Karr

On voyage pas pour voyager mais pour avoir voyagé. -Alphonse Karr


Un bonjour, maussade on dirait, de Fraidy


et un bizou de ma part.
La plante trouvée dans le boisé à coté,
est une Psychotria eleta. Jolie n'est-ce pas ?

Le vrai voyage... -Veriomme

Le vrai voyage, c'est d'y aller. Une fois arrivé, le voyage est fini. Aujourd'hui les gens commencent par la fin - Hugo Veriomme

Sur la route vers San Isidro
Vous avez vu de ces exotiques photos de pays lointains, de villes aux bâtiments de pierre et de chaux, ces tuiles colorées ou ces briques racontant l'histoire du pays, ou de ces murs peints de fresques sur des pans entiers... ne serait-ce qu'en photo ?
 
Vous avez probablement admiré les aventures et mésaventures de ceux qui ont inventé leur pays, comme au Portugal, ou comme on en voit des centaines de milliers en Inde, en Europe, au Cambodge ou en Égypte...

Vous connaissez ? Vous avez déjà vu ?
Oui, non ?

Au Costa Rica, n'en cherchez pas... il semble n'y avoir que peu d'histoire digne d'être démontrée sur leurs murs... seulement une petite statue à San Isidro, je devrais plutôt dire une dalle...

Dommage. Ici rien. Rien de différent. Rien de spécial à dire... là-dessus non plus... 
 
MF ;-)

P.S. Ouin, je commence à manquer de stimulus, à avoir la bougeotte... le quotidien m'use et je pense avoir fait le tour de mon jardin... me faudra bientôt aller voir ailleurs si je suis ...

Une fois par mois... Turmel

Une fois par mois, sale pas sale, on se lave ! MF Turmel
 
Vous avez tous vu de ces magnifiques photos de pays étrangers, de gens aux vêtements colorés ou attifés de différentes manières... ne serait-ce qu'en photo ?
Vous avez peut-être admiré ces tissus aux imprimés fleuris comme on en voit sous les tropiques;
Vous avez surement vu de ces chapeaux pointus de la Chine ou à larges rebords du Mexique, ou encore sertis d'un assortiment de fruits comme en Afrique noire;
Vous avez certainement vu des ces chaussures bizarres faites de feuilles de bananes ou de récupération de pneus, ou encore ces bottines faites de cuir entrelacé ou de bois travaillé...

J'aime tellement me sentir dépaysé quand je vois par exemple les saris indiens aux vives couleurs, les gracieuses tuniques des vietnamiennes, les chemises de batik des indonésiens, les sandales minimalistes des tanzaniens, les robes des massais, les uniformes des thailandaises... à la limite, les tchadors et les niqabs des musulmanes!

Vous connaissez ? Vous avez déjà vu ?
Oui, non ?
 

Observations à San Isidro

Au Costa Rica, n'en cherchez pas.
Ici, pas de vêtements qui se distinguent, sauf pour les rares spectacles folkloriques...
Tout le monde s'habille à l'occidentale, soit jeans très souvent et t-shirt (ou les variantes chemises ou camisoles aux décolletés profonds pour les femmes). Très peu de femmes en jupe ou robe. Comme au Québec quoi (sauf pour la camisole, fiou pour vous).
 
Dommage. Ici rien. Rien de différent.  Rien de spécial à dire... là-dessus du moins... sauf quand on voit la probablement seule musulmane du pays (oui oui, j'en ai vu une... et tout le monde la remarque, même les ticos !) ou des femmes guatémaltèques semblant un peu perdues en ville et très timides (elles sont au Costa avec leur famille, la plupart pour chercher du travail). On les reconnait facilement avec leurs longues robes mauves, bleues ou roses, ornées de rubans au bas, aux manches et aux cols.
 
Oui, beaucoup de ticos s'habillent à l'américaine... à la mode étatsunienne ! En fait, beaucoup de boutiques s'approvisionnent directement (c'est écrit noir sur blanc) aux USA. Ces boutiques sont des tiendas americanas, paquetées de ropas del Estados Unidos. Ce sont des vêtements comme on en retrouve dans ce qu'on appelle au Québec les comptoirs familiaux, ou plutôt des Village des valeurs. Ce sont des vêtements usagers, donnés par des gens qui ne les portaient plus, et revendus ici.
 
Comme le coût de la vie ici est très cher, il est heureux qu'existent en grand nombre de ces boutiques (du moins à San Isidro). Le vêtement (pantalon, chemise, robe... varie entre 2 et 5$ selon la boutique visitée - ce qui m'apparait dispendieux pour un vêtement usagé...) Mais peu de gens sont capables de se procurer des chemises neuves à 20$, et on sait que ça peut être bien plus cher. Non, dans les tiendas americanas, on peut renouveler ou compléter une garde-robe pour une grosse bouchée de pain… et même mieux.
Je ne crache pas sur les tiendas americanas au contraire, je dois aller y faire des courses demain !

Hasta luego !

MF ;-)

vendredi 11 janvier 2013

La retraite... -MFTurmel

La retraite donne des ailes - Marie France Turmel


La Balboa... :-P
Lundi matin, 2e grande sortie depuis notre arrivée au Costa Rica. Fallait sortir du pays afin de renouveler nos permis de séjour.

On est allés au Panama en bus, en direction de David. Luc voulait aller à la plage, tant qu'à être là pour quelques jours. On n'a trouvé qu'un seul resort (pas facile quand on ne dépend que du bus local).


Terrasse de la piscine
Mardi matin donc, en minibus (très efficace et peu dispendieux), on est allés au resort Las Olas (les vagues en espagnol) à la playa Barqueta au sud de la ville de David. On s'y est un peu sentis pognés... je m'explique.




Playa Barqueta
"Las Olas" est super beau, luxueux même... mais avec les défaillances qui vont avec : l'hôtel est très beau et tranquille, piscine et bar, resto et petite boutique.
Il y a une immense plage (de 23km) pour lui presque tout seul, presque rien autour.
Quelques condos, une couple de maisons privées, pas de dépanneurs et encore moins de village à moins de quelques km.
Et rien à faire.

Playa Barqueta
Pas de kayak, équitation ou autre.

Bref, c'est très bien pour ceux qui aiment la réclusion, la tranquillité et la vie hors des circuits remplis de touristes... mais ça ne nous convenait pas, ce n'était pas pour nous (et encore moins pour mon budget).

Les tortues y pondent aussi leurs oeufs...
petit bébé qu'on est pas surs s'il va s'en réchapper...
nous avait l'air bien fragile...
















Les tortues de l'hotel... tout mignonnes











Terrasse de la piscine












David quant à elle est une assez grande ville (peut-être 100 000 de population), très animée. Agréable. J'aime bien, même si il n'y a strictement rien à y voir (touristiquement parlant). Un peu comme San isidro.
J'adore ces centres urbains très typiques, non dénaturés par les touristes étrangers que nous sommes. J'aime plaisanter avec les vendeurs de rue, avec mon espagnol défaillant, mais avec mon sourire en échange. Facile de s'y amuser pour ma part. De plus dans le coin, nous avons rencontré plein de gens très agréables et accueillants. Oui David je reviendrais, mais je chercherais un autre hotel de bord de plage... et une location de voiture serait à envisager pour trouver cet autre hotel !


 Je vous en dirai plus, demain peut-être ...


MF xx

dimanche 6 janvier 2013

À défaut de... -MF Turmel

À defaut de ...
 
Je l'admets, ça a toujours été une tâche, une job, un devoir. Aucun plaisir là-dedans. Ça devait être fait, fallait le faire parce que... parce que c'est comme ça. Wash, et pour moi en plus d'être ennuyant, c'était sale.
 
On m'avait pourtant dit qu'on pouvait y retirer du plaisir, facilement, voire en retirer de la jouissance, que d'habitude les femmes aiment ça... mais pour moi, nada, rien.
On m'avait aussi dit Laisse-toi aller, Laisse aller ton imagination, tes fantaisies, Sois créative, et surtout Détends-toi... rien à faire !
Ma mère était pareille. Elle ne me l'a jamais dit, mais ça paraissait.
 
 
À l'approche de mes 50 ans, ça y est, j'ai réussi. Mieux vaut tard que jamais comme on dit.
Je sais maintenant qu'il me faut prendre mon temps, être dans un climat favorable, dans une atmosphère qui le facilite.
Plus de ''à la va-vite'', plus de Pas ce soir chéri, vas plutôt en ville pour te satisfaire, plus rien à chercher, car... j'ai trouvé !
Ouui, j'ai trouvé. J'ai trouvé... où, quand, comment, quoi... et son point final. Je suis maintenant une vraie femme accomplie.
 
Oui je le clame haut et fort, la retraite c'est parfait pour commencer à aimer... faire la cuisine !
 
Marie France ;-)
Ben,  qu'alliez-vous penser là ?!
 
À defaut de galette avec la fève et le pois, j'ai fait un gateau aux pommes et ananas. Nous sommes déjà les reine et roi de la maison. Bonne fête de l'Épiphanie ! -Marie France
 

mercredi 2 janvier 2013

Je me cite... Shaw

Je me cite souvent, cela apporte du piment à ma conversation. George Bernard Shaw

Samedi soir, San Isidro en ville, on a passé une tres belle soirée.
Comme nous n'avions rien fait de spécial pour Noël, on voulait se reprendre. Donc on s'est payé une sortie où on savait qu'il y avait des spectacles de rue (genre festival de jazz, mais en beaucoup moins long, et moins gros bien sur). On n'avait pas d'attente, sinon de sortir de notre ferme et voir un peu de monde. On est arrivés en ville en début d'apres-midi; on a pris l'hôtel juste en face du parc de la cathédrale, le "Cherripo"; on est allés s'acheter de la bière pour notre balcon, pris une bouffe typique costaricaine, puis retour à l'hôtel. On s'est "réchauffé" avec de la bière ''Colonia'' qui ne saoule même pas, puis on est descendu danser dans la rue avec certains autres locaux qui s'amusaient ferme. Puis, après une balade en ville et un autre bout de spectacle, on est remontés à notre "loge".
Une rue, un seul "stage", mais 8 heures d'animation ! Dès 16h30, spectacle de "payasos" (clowns), puis 3 groupes de musiciens se sont succédés, dont les 2 derniers étaient surement des "costarican-bands" professionnels. Très bons. Même lorsqu'ils se sont combinés puis ont concurrencé avec les chants religieux de la cathédrale pendant la messe de 18h. La musique dans la rue s'est finalement tu vers minuit 30.
Dans notre chambre, même donnant sur la rue et les spectacles, il y avait déjà quelque temps que je m'étais installé à l'horizontal. Je me fais vieille vous savez, les nuits à faire la boum sont terminées depuis belle lurette déjà. Je suis maintenant plutôt du genre "heure des spectacles de payasos" ! J'étais couchée donc, mais le volume étant ce qu'il est dans un spectacle, je crois que je n'ai rien manqué ;-) LA MUSIQUE ÉTAIT SUPER FORTE si vous voyez ce que je veux dire. Oubliez les mots doux sur l'oreiller, fallait se crier ! Après les "shows", le temps que les gens se retirent chacun chez-eux, ce sont les gars du démontage de l'estrade, des barricades, et etc de la rue, qui ont pris le relais. Il n'y avait plus de musique pour nous tenir réveillés, mais les ouvriers étaient à l'oeuvre. Un autre genre de musique ! Bing bedang, beding bang !!! Mais le lendemain matin, si ce n'était des confettis dans la rue et du comptoir du vendeur de barbe à papa encore présent, on jurerait qu'il ne s'est absolument rien passé.
 
De sortir en ville me fait lors regretter un tout petit peu notre gardiennage, mais juste un peu. J'adore la ferme, mais c'est aussi très agréable d'être entourés de locaux, à danser parmi eux, à vivre comme et avec eux. Ah, la vie a été bonne ! Comme ils disent, la "pura vida" ! J'ai presque hâte à notre fin de contrat... presque je dis ;-)  Il y a du beau et du bon partout. Et chaque chose en son temps ;-)
 
Je vous laisse pour maintenant.
Une autre fois, je vous parlerai de la belle visite qu'on a reçu pour defoncer l'année 2013. Des amis du Québec !
 
Hasta luego pour des photos (en attendant allez voir celles que j'ai mis sur mon facebook "Marie France Turmel" ou ''MF et Luc'')
 
Belles bises
MF XX

Il y a ... - Bouddha

Il y a quatre pensées illimitées : l'amour, la compassion, la joie et l'égalité d'âme. Bouddha
 
À toutes et à tous, Luc et moi désirons vous souhaiter
une bonne et heureuse année 2013.
Que ce nouvel an vous apporte santé, amour, prospérité.
Utilisés depuis des lustres, ces souhaits semblent éculés,
pourtant ils sont toujours et encore d'actualité.
  • Sans santé, on peut difficilement faire ce qu'on veut; soyez pétants de vie, sans de trop gros bobos ni de malaises. Que votre corps vous amène où vous voulez quand vous le voulez;
  • Sans amour on n'est rien, la vie ne vaut rien; alors ayez de l'amour provenant de divers endroits... de votre partenaire de vie, de vos enfants, de vos amis, de vos animaux domestiques, de vos plantes, etc ... !
  • Sans prospérité, la vie est bien pénible: ayez donc de l'argent... pas nécessairement des masses, mais au moins assez pour que vous puissiez jouir de cette magnifique vie.
Que ces souhaits se réalisent
et se perpétuent le plus longtemps possible !
 
Avec amour, amitié et sincérité,
 
Marie France et Luc
XX OO